Cap au seuil
Couraige enfans, dist le pilot, le courant est renfoncé. Au trinquet de gabie. Inse, inse. Aux boulingues de contremeiane. Le cable au capestan. Vire, vire, vire. La main à l’insail. Inse, inse, inse. Plante le heaulme. Tiens fort à guarant. Pare les couetz. Pare les escoutes. Pare les Bolines. Amure babord. Le heaulme soubs le vent. Casse escoute de tribord, filz de putain. (Tu es bien aise, home de bien, dist frère Ian au matelot, d’entendre nouvelles de ta mère). Vien du lo. Près & plain. Hault la barre. (Haulte est, respondoient les matelotz). Taille vie. Le cap au seuil. Malettes hau. Que l’on coue bonettes. Inse, inse.
Rabelais, Le Quart livre, « XXII, Fin de la tempeste »
Quatrième de couverture fictive
Cet ensemble est une somme bigarrée ; il est tout à la fois le récit d’une expérience subjective de naturaliste, une réflexion théorique sur l’écologie[1]Les mots suivis d’un astérisque devraient pouvoir se retrouver dans le glossaire. et un pamphlet contre ses dérives, notamment l’écologisme et l’écocentrisme. Il renouvelle les bases de l’écologie fondamentale, rien de moins ; il met à plat un certain nombre de ce qui m’apparaissent des confusions méthodologiques et conceptuelles, et met au jour des erreurs récurrentes, dénotant une véritable « idéologie du vert » dont autant la société humaine que la planète pourraient se passer. Parce que ce faisant, on entrave l’une en nuisant à l’autre, ce qui est – comme c’est étrange – la conséquence habituelle, désormais historique, du néolibéralisme.
Dénonçant avec malice les idiots utiles de l’écologie, l’auteur, écrivain et naturaliste (botaniste phytosociologue et malacologue), ne propose pas simplement une critique rageuse ; il délivre également un guide de l’écologie, un vade-mecum utile au praticien comme à l’amateur, et offre des concepts une lecture moderne et originale.
Aggiornamento
Le texte est déposé sur ce site avant toute chose, et avant un possible état figé que représenterait une édition livresque. Aussi est-il en perpétuel aggiornamento, du fait de l’écriture elle-même (corrections, précisions, style, etc.), mais aussi de l’avancement du raisonnement, corrigé lui-même par de nouvelles lectures. La recherche est dynamique : son arrêt, posé par la publication, en est une photographie, sans que cela n’indique que la solution aux problèmes, si solution il y a, a bel et bien été trouvée.
Sommaire
Au cours de plusieurs années de pratique et de réflexion, de nombreuses questions aussi concrètes que théoriques se sont posées à moi, auxquelles il a bien fallu répondre, même de manière partielle ou partiale. J’explore ici certains de ces problèmes qui seront, je l’espère, aussi utiles au chercheur (en épistémologie, écologie, biologie) qu’au naturaliste, étudiant ou chercheur, amateur curieux ou technicien professionnel (sciences naturelles, écologie appliquée, gestion et conservation de la nature, etc.).
AVANT-PROPOS
Le mauvais écologue
PREMIERE PARTIE Eko-
Terraqué le monde 01 (Espace)
La vie
Terraqué le monde 02 (Maison)
Les deux (ou trois) écologies
Pour la cénologie
Sciences naturelles = sciences humaines ? (avec Emmanuel Catteau)
INTERLUDE
Interlude. Naturaliste ?
SECONDE PARTIE -logie
Nagoya mon amour ou Enjeux et menaces de la protection de la nature
L’arbre qui plantait des hommes
L’anthropocène contre l’homme, l’écocentrisme contre la nature
Lettre à ma maman sur l’effondrement ou Écologie et politique ou morale et catastrophe
Mon herbier mon coquillier
Fatigue des lieux comme des livres [texte chus de Bornes, contre les jardiniers du paysage, mais non encore intégré]
OUVERTURE
De la choréologie [texte à revoir]
References
↑1 | Les mots suivis d’un astérisque devraient pouvoir se retrouver dans le glossaire. |
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