Au bord du monde
Comme j’étais monté, sur le rebord du monde, je pouvais, par la perspective donnée, embrasser tout le paysage. Avec lui, et avec les bruits et les odeurs de la nature, ce sont des souvenirs qui sont venus, puis des réflexions, et peut-être aussi des songes. En quelque sorte, en voici le journal : une topique, non pas des éléments constitutifs des écosystèmes, mais plutôt de différentes nappes qui constituent le monde. Et si l’être n’était qu’une transe, en rapport avec telle ou telle couche de la gigogne ?