Biochores [Topiologie]
Il en va de la description du réel terrien.
La question est de savoir s’il y a une capacité (ou une nécessité) d’intégration des différents milieux vivants (de la cellule à la planète) qui soit cohérente ? Ou bien si ces éléments épars n’entretiennent que marginalement des liens de relation.
Le corps d’un être vivant semble démontrer cette nécessité : les cellules forment les tissus forment les organes forment l’organisme. a question est de savoir si, grâce au recours à la cénose, on peut prolonger cette relation gigogne. On passerait ainsi de l’organisme à sa relation génétique (famille/phylogénie), biologique puis écologique, donc à la cénose, puis à des ensemble de cénoses (que j’appelle biocène).
Ces biocènes forment le plus grand groupe écologique possible dans un milieu donné : ce milieu, il correspond nécessairement au biocène considéré, je l’appelle bioèce. Cette paire bioèce-biocène, on peut l’appeler biome, et le biochore est un groupe de plusieurs biomes partageant certaines caractéristiques (physico-chimiques, biologiques, écologiques, géographiques).
Ce pan de la recherche tâche de donner une liste complète et intégrée des biochores et biomes de la planète. Une première partie devrait étudier l’histoire des classifications du biome (celle-ci est à peine esquissée dans Cap au seuil), depuis Clements et Shelford, jusqu’aux 14 biomes définis par Dasman, Udvardy, Olson & Dinerstein… Une deuxième partie pose la nécessaire mise en perspective du biome par rapport au paysage d’une part, à la formation végétale d’autre part. De fait la troisième présente le concept de bioèce/biocène, non limité aux végétaux, et présente la concept de saut quantique comme endème (concept endémique) épistémologique.