Sommaire
Le texte
⸎ le texte se peut trouver ici, sur le site de Bakélite, en formats numérique, epub ou html, et papier : https://bakl.it/feroce/
ISBN papier 978-2-9588039-0-2 – 600p – 25€ – 07 février 2024
ISBN numérique 978-2-9588039-1-9 – 5,99€ – 13 février 2024
♨ écriture entre 2013 et 2023, avec une marche d’écriture sur place (entre Scylla et Charybde) du 14 au 17 octobre 2014, puis deux temps plus denses du 1er août au 9 novembre 2016 et du 21 juin au 29 septembre 2017 ; ajouts et coupes notables entre 2019 et 2023.
Échos
Féroce a été repéré ici :
- Dans Un dernier livre avant la plage : https://www.undernierlivre.net/benoit-vincent-feroce/
- Dans Le Bazar de Juliette : https://desnouvellesdejuliette.blogspot.com/2024/06/feroce-editions-bakelite-benoit-vincent.html
- Dans L’Humanité, sous la plume d’Alain Nicolas : https://www.humanite.fr/culture-et-savoir/ernest-hemingway/feroce-de-benoit-vincent-une-odyssee-tout-terrain
- Dans Libération, sous celle de Guillaume Lacaplain (avec une interview de Guillaume Vissac) : https://www.liberation.fr/culture/livres/feroce-de-benoit-vincent-sous-le-pave-la-mer-20240705_WLFKJWGSC5FGLPLBTQAM65QOQA/
- Sur France Culture, dans les Midis de Culture, aux bons soins de Zoé Sfez : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-midis-de-culture/feroce-de-benoit-vincent-une-odyssee-merterraneenne-2919370
- p.33 §2 « Ou bien c’était encore d’autres paysages », lire « c’étaiENt » ;
- p.49 : « ou des multitudes de fleurs géantes », lire « oÙ » ;
- p.140 : « si un camarade qui l’avait épaulé toute sa vie », lire « unE camarade » ;
- p.276 : « et si on ne comprend pas, c’est déjà un peu se mettre d’accord », lire « et MÊME si on ne comprend pas, … » ;
- p.276 : « Parce que parler pour elle », lire « Parce que parler pour elleS » ;
- p.344 : « c’est à ce moment que le librairie », lire « le libraire » ;
- p.411 : « comment, dire » > « comment dire » ;
- p.462 : « s’écrit », lire « s’écriE » ;
- p.466 : « tous nefs coulés », lire « tous nefs couléEs » ;
- p.501 : « la nostalgie et la mélancolie façonne les âmes humaines », lire « la nostalgie et la mélancolie façonneNT… » ;
- p.567 (note) : « ambre », lire « ambLe » ;
- p.595 : « Chritmhum maritimum« , lire « CritHMum maritimum » ;
- p.336, 381, 385, 394, 409, et rabat de couverture, remplacer « irruption » par « ÉRuption »!
Extraits
J’ai demandé à Lou Vincent de réaliser des images sur des lectures que j’ai proposées à divers amis… ici Lucie Taïeb dans la première, puis Samir Toumi et Martco Trainito, qui avaient sélectionné le même extrait. D’autres extraits sur le site de Féroce.
Prémisses
Adolescent, j’avais une fascination pour Horcynus Orca de Stefano d’Arrigo.
Celle-ci fut réactivée par le projet de Benoît Virot de lancer le chantier de sa traduction. La rencontre avec Marco Trainito, fin connaisseur du texte, de sa langue et de ses lieux, autour d’un plat de cicirelle (naissain d’anguilles) sur le détroit de Messine, a également joué.
Un premier “saut” à Messine a eu lieu en 2013 ; un second voyage, depuis la Calabre, se prépare s’est déroulé du 14 au 17 octobre 2014.
Puis le récit est venu, non pas d’un bloc, comme pour Farigoule, mais tout de même. Je me suis imposé une contrainte : publier tous les deux jours une centaine de textes d’un millier de mots. Une première salve a eu lieu du 1er août au 9 novembre 2016. La seconde du 21 juin au 29 septembre 2017. Ce sont des textes provisoires, une première ébauche (ils ont été publiés ici, puis enlevés une fois la publication de l’ouvrage assurée).
En décembre 2017, tous les textes sont présents, la structure est définie. En 2019 est achevée une première version complète du roman, dont la correction est poursuivie jusqu’en 2020. Finalement non accepté par le Nouvel Attila, le manuscrit est également refusé par une dizaine de maisons. Je travaillerai finalement avec Guillaume Vissac, chez Publie, emballé par le projet. La relecture commence en 2020, se poursuit en 2021 ; la disparition soudaine de Philippe Aigrain vient contrarier l’effort, l’énergie. Toutefois 2022 voit les derniers gros chamboulements (déplacement, suppression ou ajout de chapitres) ; grosso modo, ont été ajoutés : Le chant de Sara (qui sera de nouveau retiré par la suite, puis distillé çà et là), la partie napolitaine, la place de la vulcanologue et l’évocation du moly en Corse ; ont été révisées notablement les deux parties Camargue et Crau, la partie Atlas ainsi que les scènes à caractère érotique ; enfin ont été supprimées les scènes avec le maître Félix, quelques scènes répétitives à Catane, à Marseille, en Calabre.
Les chapitres sont alors intégrés au site de la structure nouvelle que Guillaume Vissac imagine alors. Début 2023, le texte, dans sa treizième version, est terminé.
J’ai demandé à Dominique Mansion, que j’ai connu lors de la résidence Ciclic, l’image du Crithme maritime ou Criste marine (qui joue un rôle latéral dans le récit). Je le connaissais comme tous les naturalistes pour les illustrations de la Flore forestière française. Merci à lui.
Quatrième personnelle
Dans GEnove, Benoît Vincent décrivait le Graal comme une ville brisée en neuf morceaux, le dixième restant manquant. Il se pourrait que ce morceau manquant soit ce livre. À moins que ce ne soit le onzième.
Livre de la fin du monde, livre catastrophique, livre de la fin du livre, Féroce est une divagation, littéralement, dans le secteur tyrrhénien de la méditerranée, entre France, Italie, Malte, Grèce, Tunisie et Algérie. Adbelghani l’Arabe, Shéhérazade moderne, distille cent-et-une fictions où le personnage principal, Drieu Pagès, est balloté entre son destin contrarié et la quête impossible d’un livre légendaire, au moment même où le monde bascule.
Inspiré d’un corpus typiquement méditerranéen (Stétié, Camus, Kavvadis, par exemple et entre autres), et tissant des liens secrets et moins secrets avec Horcynus orca de Stefano d’Arrigo, Féroce représente une forme majeure et accomplie d’un certain réalisme magique. On retrouve la poésie payse et trouvère de Farigoule Bastard et L’entreterre, mais décuplée d’envergure, graalesque et odysséenne, terriblement lucide sur le monde qui se fracasse sur l’horizon, férocement ondulant comme la mer infinie des fables et des mythes.
Couverture provisoire autoportée
Sommaire
Prologue [Lampedusa]
PREMIERE PARTIE : LA DESCENTE
1 [Camargue] (chapitres 1 à 7)
2 [Crau] (chapitres 8 et 9)
3 [Alpilles] (chapitres 10 à 23)
4 [Calanques] (chapitres 24 à 34)
5 [Tyrrhénie] (chapitres 35 à 38)
6 [Aspremont] (chapitres 39 à 50)
Interlude [Détroit] (chapitres 46.2 à 51)
SECONDE PARTIE : LA FLOTTAISON
7 [Etna] (chapitres 52 à 70)
8 [Malte] (chapitres 71 à 84)
9 [Atlas] (chapitres sans numéro)
10 [Barbagia] (chapitres 93 à 98)
11 [Eaux] (chapitres 99 et 100)
Epilogue [ • ] (chapitre 101)
Coquilles
Malgré toute notre (mon) attention, et malgré tout le long délai de maturation, de multiples coquilles parsèment le texte ; voici celles qui sont repérées (et corrigées dans les versions numériques) :
Variations : Vorace
Outre les poèmes du Livre de Sarah, qu’on a déjà cités, un deuxième texte apocryphe est lié à Féroce, le bref et étrange récit appelé Vorace, qui est une espèce de réécriture négative du livre. À suivre ici : ๛