Je porte en moi une petite fille, riante, maligne, décidue.
Je la porte en moi sans toujours en être conscient, et surtout sans toujours l’exprimer – d’une manière ou l’autre.
Ces soirs-ci je la porte en larmes, je la ressens fragmentée. Trop de pression, trop de tiraillements. L’impuissance, et même les mots ne suppléent pas. Ne font qu’aggraver le retentissement vide de cet éloignement.