Why is it that your mind is like, a mausoleum at
Night inhabited by empty cases, faces rotting away
Into jack-o-lanterns, lampooned the moon for shining
Did you think you’ll live for always
All day I sit and ponder, do your dreams wander
From your head like old men with Alzheimer’s ?
Antipop Consortium
♨ écriture en cours, depuis 2015
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Le texte, les textes
Le projet initial, décrit
Le projet suivant Farigoule, et contemporain de Féroce. Travailler l’idée de pouvoir, simplement, à travers la figure de l’empereur romain, en particulier la biographie du premier d’entre eux, Octave-Octavien-Auguste.
« Alors qu’un dieu devint homme, un homme devint dieu… »
Trois textes s’entretressent.
1. De par la ville de par le monde
En premier lieu, part belle du livre, le récit dédié à l’empereur, plus exactement à la figure de l’empereur — essentiellement (et librement) inspiré de la vie, des œuvres (en particulier son Res gestae) et des actions d’Octave-Octavien-Auguste, mais qui peut affaire appel, ponctuellement dans le cours du récit, aux actions, aux textes et aux biographies d’autres empereurs particulièrement séduisants pour la fiction : Néron, Caligula, Vespasien, par exemple, mais aussi, plus tardivement, Dioclétien, Constantin ou Théodose Ier. Ce premier récit, le plus important en volume, s’intitule précisément De par la ville de par le monde.
2. Appareil critique de DPLVDPLM
Secondant étroitement ce premier texte, le deuxième constitue ce qu’on pourrait appeler l’appareil critique marginal, un ensemble de références littéraires ou historiques (de toutes les époques) destinées à accompagner la lecture (ou perdre le lecteur, selon) ; cet ensemble peut en effet être tout à tour réel ou fictionnel.
3. Les larmes divines pour les jours à venir
Enfin, un troisième texte marginal illustre les deux premiers : il s’agit, nous dit-on, de la traduction, pour la première fois en français, d’un texte satirique anonyme et collectif sur la figure de l’empereur, rédigé sur un long temps, constamment enrichi entre le IVe et le IXe siècle et reconstitué à partir de très nombreuses sources ; ensemble hétéroclite mêlant chansons, recettes de cuisines, livres de comptes, faux journaux intimes (d’Auguste et de Livia par exemple), poèmes salaces ou érotiques, correspondances farfelues de philosophes, il aurait été recueilli et collationné par des moines bénédictins d’une abbaye albanaise (Durrës) au XIIe siècle. Cet ensemble nous est connu sous différents titres, tels que le Codex Augusti ou le De res naturae, mais plus généralement par les premiers vers du premier de ses fragments, Lacrimae divae quia venient dies, parfois traduits (Wolff 1898) par Les larmes divines pour les jours à venir.
Les textes préparatoires
Divers éléments préparatoires ont été publiés ici sous le titre provisoire Urbi et Orbi.
Le projet actuel
Ainsi a-t-on poursuivi la rédaction du premier acte, achevé en juin 2021 (cf. Matières ci-après), et accessible ici :
Mais devant la difficulté inhérente à la rédaction (sources, inventions), au temps dédié à la recherche, à la difficulté d’écrire en latin, plus le refus, une nouvelle fois, de l’éditeur, m’ont porté à une grande remise en question.
Serait-il possible de tenir ce rythme sur six actes ? Difficile. Ces six actes essentiellement romains ne peuvent-ils pas lasser le projet, en plus d’ennuyer lecteur et auteur ?
Plusieurs éléments viennent bousculer l’idée initiale (des empereurs romains et leurs successeurs sur plusieurs siècles, mais un centrage sur Rome et même Auguste le premier). L’intérêt pour la biographie de Frédéric II, qui s’est amplifiée de la lecture de Kantorowicz, une histoire de l’Italie du sud, le lien avec la Germanie… l’intérêt renouvelé pour le Haut Moyen Âge, le creuset européen et la réorganisation suite aux grandes invasions… enfin la résidence effectuée au château de Fontainebleau en 2021, année du bicentenaire de la mort de Napoléon 1er, la discussion enflammée avec David Millérou, historien, et Christophe Beleyer, conservateur du musée Napoléon… tous ces éléments m’ont conduit à considérer nouvellement l’entier projet.
Si la question centrale demeure celle de l’empire et de la figure de l’empereur, il apparaît à présent plus urgent et utile de se focaliser sur une figure générique à travers les siècles, quitte à lâcher un peu Rome (tout en conservant le libelle pamphlétaire dans ses multiples métamorphoses). Les évènements récents, les deux guerres sponsorisées par les USA démocrates (avec un net affaiblissement de l’Europe, la radicalisation insane du protestantisme anglo-saxon) semblent valider cette espèce d’intuition initiale.
De sorte que les actes sont réduits à cinq, et enchaînés comme dans le second plan de travail ci-dessous. Évidemment les deux textes compagnons devront être réadaptés à leur tour…
Matières
Ici le premier plan de travail :
[+ show]
Pour un successif plan de travail, patienter un peu (voir ci-dessus Le projet actuel), évidemment, mais au moins avons-nous une première structure.
Acte I — Du Palatin au Golgotha et retour
La naissance de l’empire occidental
la naissance de son principal opposant
les figures d’Auguste et Agrippa
l’écriture de l’histoire
Acte II — Charlemagne, sa suite, ses descendants, et la troïka médiévale
Acte III — Frédéric II ou l’exogermanie
Acte IV — Des révolutions au Napoléon
Acte V — Pax Americana (nouvelle Rome, nouvelle Bretagne, nouveaux sangs)