Voici les articles d’Ambo(i)lati les plus lus cette année !
Près de 62000 visites (+14% par rapport à 2013), et 22000 visiteurs uniques en 2014 (+10%), avec tout ce que ça implique de robots, de non-lectures, etc. Je passe sur ces points techniques. 170000 pages vues (+0,1%) et près de 655000 hits (+29%). On s’en fout, mais tout de même 22,3 Go de bande passante occupée !
Ce qui m’intéresse, ce sont les pages vues, une fois qu’on a enlevé les fichiers xml, css, et autres brouillages divers et variés… (À noter l’insertion en milieu d’année (en septembre peut-être) d’une extension compteur de lecture, dont je ne tiens pas compte, puisque installée à un moment m et ne correspondant pas avec les chiffres d’Awstat, le compteur de mon serveur ; disons que c’est pour avoir un ordre d’idée.)
Avec 4158 lectures, la discussion à bâtons rompus (hem) entre Gilles Amiel de Ménard, Guénaël Boutouillet, Anthony Poiraudeau, Joachim Séné et moi-même au sujet de Dire Straits [mars 2013] reste, comme l’an dernier, largement en tête de tous les articles ! Passion secrète de Dire Straits ? Attrait hormonal de Gilles, Guénaël, Anthony, Joachim ? Peut-on parler par exemple d’un « effet Poiraudeau » ? Les chiffres, en tout cas, sont là. Et parlent, seuls.
Vient ensuite La fin des Italies (1) [mai 2012], et c’est intéressant car je suis en train d’écrire une suite à ce texte tout à fait circonstanciel, par ailleurs (3196 lectures !).
Enfin, avec 1455 lectures, c’est le projet instinien SRC, soit la traduction incomplète de l’Anthologie de Spoon River d’Edgar Lee Masters par le Général Instin [décembre 2011] qui arrive 3e, tout comme l’an dernier !
Viennent ensuite :
— Internet interlope [septembre 2010], qui était deuxième l’an dernier (1176 lectures tout de même, le nom de Maïsetti ne doit pas y être pour rien ;)) ;
— un texte extrait de la série Suffit sa peine (le 31e) [janvier 2011] (362) (pourquoi ? mystère…) ;
— un poème et le premier texte de 2014 à apparaître ici, Keith 04 (344) ;
— un autre poème, cette fois le Monk 1 à 5 [mars 2014] (294) ;
— autre texte de 2014, de l’ensemble intitulé Frictions, autour de Christian Garcin, Des arbres et la nuit [avril 2014] (292) ;
Pour clore là ce palmarès des plus de 200 visiteurs :
— un texte scolie de GEnove, Les putes de GEnova, mais on croit comprendre pourquoi [à noter que le texte date d’août 2007, soit sept années !] (280) ;
— Au moment critique, 2, texte critique de l’ensemble La littérature inquiète [juin 2014], texte qu’à tout bien considérer je ne déprécierais pas tout de suite (269) ;
— un autre texte circonstanciel sur une imaginaire réforme de l’éducation, qui a tout de même drainé 268 lecteurs, We don’t need no education (mais le titre doit y être pour quelque chose) [septembre 2011] ;
— L’orque l’un des textes d’un essai de traduction (libre) d’Horcynus Orca de Stefano d’Arrigo [janvier 2014] (264) ;
— Le caprice des fères, un autre de ces textes choisis [janvier 2014] (241)
— Le chapeau de Sciascia [avril 2014] (239) ;
— Le renversement de perspective (Nevski), petite récréation autour du jeu vidéo antique The New Zealand Story, d’où découlent toutefois des réflexions touchant au Général Instin, à l’espace, à l’écran [juin 2014] (230) ;
— Incipit [d’Horcynus Orca], troisième texte choisi du livre de d’Arrigo [janvier 2013] (228) ;
— Poésie et botanique, texte circonstanciel sur le lexique des plantes [avril 2014] (219)
— Retour au pays, 2, extraits d’une traduction (à présent terminée !) d’un magnifique roman de l’écrivain sarde Salvatore Niffoi [janvier 2014] (212) ;
On est plus dans les chiffres habituels d’A(i)L avec ces derniers textes (±200 visites quotidiennes en moyenne), ce qui paraît déjà incroyable. Contrairement à l’an dernier, les textes de l’année sont peu représentés ; mais il est vrai qu’à partir de la fin du printemps je n’ai pratiquement plus touché au site — ce qui est une rare première — pour des tas de raisons que j’exposerai peut-être ailleurs. L’éloignement du texte mais aussi de sa diffusion sur les réseaux sont sensiblement repérables. Egalement repérable le succès des projets de début d’année (même les plus modestes, marginaux, exigeants ou anecdotiques), pas du tout “maximisé” ; mais il est vrai que l’on se fout un peu, en ce moment, de la diffusion du site.
A noter également qu’une partie de mon attention littéraire s’est focalisée également sur le projet Bornes que, par la bienveillante entremise de Guénaël Boutouillet, se déploie mois après moi sur Remue.net. Or je n’ai pas toujours fignolé à ce point des textes qui sont tout aussi exigeants dans leur écriture-lecture (afin de ne pas les rendre trop rébarbatifs) que du point de vue de leur contenu — il ne s’agit pas simplement d’enfoncer des portes ouvertes, la plupart des journaux, magazines, émissions de radiotélévision et sites internets le font déjà avec beaucoup plus de professionnalisme et d’abnégation (je songe d’ailleurs à réaliser un tableau des grands usurpateurs, ventres creux et charlatans qui ont pourtant exclusif droit de cité — j’en dévoile quelques-uns dans Au moment critique, 2), mais de ficher au contraire dans matière aussi brute que lisse un germe de critique, car n’est-ce pas là notre unique tâche ?
Et puis l’attention littéraire (je crois fermement — dans mon cas en tout cas — que l’on dispose d’un réservoir d’attention et que certaines tâches proches mais différentes de l’écriture même, viennent occuper part de cette attention ; lorsque je rédige un rapport professionnel, ce temps d’écriture n’est souvent pas cumulable à celui dédié à la littérature) a également été bien requise par la traduction de de Ritorno a Baraule de Salvatore Niffoi et la relecture des épreuves de Farigoule Bastard. Ce n’est tout de même pas rien.
Avec cette insigne nouvelle qu’après temps occupé à se déplacer — et ce à peu près de la fin juillet à aujourd’hui — on est retourné vers le secret, « la fondation, la souche », à savoir écrire à la main dans un carnet (propre) et lire un livre neuf.