Dans le cadre d’un projet d’écriture de haute volée, Féroce, fomenté avec quelque éditeur où l’herbe ne repousse pas, je me lance à corps perdu dans la traduction libre de textes choisis de l’hénaurme livre de Stefano d’Arrigo, Horcynus orca (1975). Après présentation du « personnage » de l’Orque (gravement blessée au flanc), porteuse de mort en…
Étiquette : mer
8 décembre
Aujourd’hui la mer n’est pas. Il n’y a pas non plus de vide béant en sa place substituée. Toute cette partie de la ville n’existe simplement pas. La ville est renversée sur la montagne. Nous sommes dans les Alpes, et même de là-haut, on ne voit rien qui soit bleu liquide. Les nuages passent vite,…
Stefano d’Arrigo • Horcynus Orca • Le dédommagement de Ciccinella
Dans le cadre d’un projet d’écriture de haute volée, Féroce, fomenté avec quelque éditeur où l’herbe ne repousse pas, je me lance à corps perdu dans la traduction libre de textes choisis de l’hénaurme livre de Stefano d’Arrigo, Horcynus orca (1975). ‘Ndrja Cambrìa parvient à trouver une embarcation pour l’Île, celle de l’énigmatique et mage…
Stefano d’Arrigo • Horcynus orca • Le trouble des femmes
Dans le cadre d’un projet d’écriture de haute volée, Féroce, fomenté avec quelque éditeur où l’herbe ne repousse pas, je me lance à corps perdu dans la traduction libre de textes choisis de l’hénaurme livre de Stefano d’Arrigo, Horcynus orca (1975). Long passage où ‘Ndrja Cambrìa entend et écoute la troupe de femmes assoiffées de…
Stefano D’Arrigo • Horcynus Orca • incipit
Dans le cadre d’un projet d’écriture de haute volée, Féroce, fomenté avec quelque éditeur où l’herbe ne repousse pas, je me lance à corps perdu dans la traduction libre de textes choisis de l’hénaurme livre de Stefano d’Arrigo, Horcynus orca (1975). Le soleil s’était couché quatre fois sur son voyage et à la fin du…
4 novembre
Aujourd’hui la mer est un bouillon renversé. Le soleil, timide mais tenace, vient crever son écume rageuse. Ne pas oublier : — acheter un blaireau — les quelques jours que la lumière vient enflammer la fenêtre comme de l’huile — moine solite
La voix nue
Maire Simon. Les pieds nus. Note de lecture Le genre de l’intime est l’un des plus difficiles à faire vibrer sur une page — mais il convient parfaitement au récit. Au récit en tant que genre, je veux dire, c’est-à-dire : qu’écrire touche au désir, comme à l’angoisse ou à la folie, bref ce que…
Mezzogiorno
Cristo si è fermato a Eboli, dissero. Dissero bene. Manco Cristo è venuto qua, manco il diavolo ce ne scelse casa. Bimbi qui non sopravvivono, o quando lo fanno, sono brutti e malvagi come bestie impazzite. Fu’ un giorno che un pastore scalzo venne in paese, che chiedeva l’elemosina lì sotto. Ci fu un gran…
7 décembre
Aujourd’hui la mer a disparu. Contrairement à hier, je suis beaucoup plus moins fermé, moi-même. J’ai bien avancé, avec les vagues et avec le bleu. Il en reste encore. Encore pour toute une vie. Mais au moins chaque jour son écot. De toute façon il y a aussi un négatif à la mer. Dans le…
6 décembre
Aujourd’hui la mer est noire, de ce noir de métal alien. Lisa n’est pas venue aujourd’hui. Elle se heurte à trop de choses et souhaite prendre le temps de réfléchir. Dans dix jours c’est son anniversaire. Quand à moi je dois encore épuiser la mer — je veux dire la détroubler, la passer à l’épuisette, la…