Microfiction (cérofiction) de la série Résidences, celle-ci écrite de mémoire Je n’étais jamais venu. C’était la première fois. Invité par un cousin germain à son mariage à Marmande, Lot-et-Garonne, je m’étais dit que ce serait divertissant de revoir quelques membres de la famille, et comme j’avais fait toute cette route depuis Vichy (Allier),…
Étiquette : mer
Au bout du rouleau
Heidegger à la plage 2
Une suite de textes (à ne pas confondre avec Martin à la mer) sur le philosophe en vacance 1–2–3–4–5–6–7–8–9–10–11–12 Dans les roches se dessinent – d’elles-mêmes – de nombreuses figures, tantôt nobles et majestueuses, tantôt grotesques et misérables, tantôt monstrueuses, tantôt d’une affligeante banalité. Quelle est leur raison d’être, sinon qu’on les décrive banalement…
Revenir ici [Heidegger à la plage 5]
Une suite de textes (à ne pas confondre avec Martin à la mer) sur le philosophe en vacance 1–2–3–4–5–6–7–8–9–10–11–12 A ESP Il se trouve que revenir ici, à cet instant précis, près des bassins, des roches, des eaux bleuies par l’immense solitude du ciel Il se trouve que revenir ici, au vin âpre,…
Heidegger à la plage 1
Une suite de textes (à ne pas confondre avec Martin à la mer) sur le philosophe en vacance 1–2–3–4–5–6–7–8–9–10–11–12 Pêche, tomate, aubergine, les trois gamines envoyées scotchées sur la ville en confiance dangereuse suivant
2 mars
L’un des textes de ma traduction d’Aujourd’hui la mer, de Carlos Futuna. Aujourd’hui la mer est blanche. Il a neigé. Alors qu’hier un beau soleil fragile d’hiver cuivrait la rue (et comme je m’étais absenté plusieurs jours, trop de jours, cette vue me rassérénait), ce matin, grand vent et froid puis tout d’un coup,…
17 octobre
L’un des textes de ma traduction d’Aujourd’hui la mer, de Carlos Futuna. Aujourd’hui la mer tient tout entier dans un verre. The Whole Sea fits in a bottle… I bet on you… You can’t get over, neither hang out Do ya? This is the story of a town Crushed and riped and torn off….
Stefano d’Arrigo • Horcynus Orca • Le massacre du pécheur et son fils
Dans le cadre d’un projet d’écriture de haute volée, Féroce, fomenté avec quelque éditeur où l’herbe ne repousse pas, je me lance à corps perdu dans la traduction libre de textes choisis de l’hénaurme livre de Stefano d’Arrigo, Horcynus orca (1975). Alors que l’orque s’est installée dans les deumers, dans le détroit, un vieux pélisquale,…
31 juillet
Aujourd’hui la mer est perchée. De ce bleu perché et épais qui fait une bande opposée à la ville, opposée aussi au ciel, si le ciel est le moins fidèle allié de la ville, alors nous nous perdissons dans le vin et la sueur, toujours plus forts que nous. Si le soleil, qui est le…
30 juillet
Aujourd’hui la mer est comme en noir et blanc. La mer avait rejeté toutes sortes de déchets, en particulier une grande quantité des chaumes d’herbes de bas-fond, la paille de mer formant d’épais metelas venant border sur une certaine hauteur chacun des écueils, par ailleurs rendus bouillants par le soleil. Je m’installai en fin la…
16 juillet
Aujourd’hui la mer est échevelée. On voit les accrocs blancs de houles, des déchirures de partout. Je n’ai envie de rien, à part de noter tous ces animaux que je vois : • les gabians, évidemment • les perruches, qui les accompagnent souvent • les martinets aux mœurs très variables • le petit faucon qui a…