Dessus les bures de pierre des pénitents le vent souffle, aveugle, et chasse les patronymes. Le soleil vient de haut, et ils ont cherché à le piéger. Plages de reflets à perte de vue, aveuglent tout autant, même la lavande. Une ferme seigneure, ici, avec trois ânes, fièrement indifférents. Brodequins comme montures, tous enveloppés…
Étiquette : écologie
Ecrire la nature : un vieux malentendu
Le 12 juin dernier, j’étais à Chamonix, riante cité alpine pour ne pas dire cristalline, avec l’ami Luc Garraud, à qui j’avais demandé de m’accompagner dans cette aventure, pour parler, avec d’autres, et sur invitation de la Mél, du lien entre réchauffement climatique et littérature. Nous avons très vite évacué le mot de réchauffement climatique,…
Le retour de la tourbière basse alcaline (avec Luc Garraud)
Pantomime pour aucun acteur Il se dégage des marais des notions d’atemporalité et d’immuabilité, qui induisent une certaine déconnexion. Un peu hors du temps, ils semblent obéir à autre mécanique temporelle. La certaine virginité qui émane de ces paysages naturels et harmonieux leur confère un équilibre serein, une ambiance douce et paisible. Le visiteur…
Maintenance : textes en souffrance
Depuis la parution de Farigoule Bastard — qui vient de recevoir le prix Jean Follain de la prose poétique 2016 ! — un certain nombre de textes ont été entamés et trouvent difficilement leur résolution finale, pour cause de déplacements, de projets urgents, etc. Ou bien ils ont été écrits dans les carnets physiques, mais il…
Ecologie et poésie
Ce texte est en cours d’écriture ; mais pour des raisons techniques, je créé cette page fantôme…
Suffit sa peine 79 • La fumisterie
Où l’on apprend que… § La catastrophe est spectaculaire, c’est ce qui fait son charme. Le nucléaire est branché (sans jeu de mot). Elle est implacable comme la radiation. C’est sa singularité. Elle est un instant qui dure. Chose temporelle qui ne porte pas de nom. Ni instant, ni permanence. Son enveloppe éthique. Sa texture…
Suffit sa peine 29
Où l’on apprend que § Je rentrais tard, du dernier train de Paris, celui qui arrive à 22h35. Encore une heure de route, le temps de franchir ces collines, ce plateau posé là et sans que personne ne s’en aperçoive, c’était un désert de forêts à perte de vue, des trouées dans les roches, des…