Où l’on apprend que…
§ Le matin souvent elle se retrouve à dormir sur le ventre et je peux à loisir la regarder dormir, regarder son dos, et admirer sa croupe. Il n’y a rien au monde qui ne me rende plus vivant, plus serein, plus humain. C’est comme si se tenait là, dans son galbe, la clef du monde, sa cause, sa nécessité.
§ Lentement je tire le drap qu’elle a déjà repoussé dans le sommeil à cause de la chaleur, de la torpeur, de la chambre. Le plus dur est de retirer sa culotte ou son string. Je peux y passer plus d’une heure, arrêtant tout mouvement et ne respirant plus au moindre de son remuement vers la veille. Plus d’une fois j’ai dû abandonner et simuler que je me levais. Mais elle se rendormait et je vaquais à mes occupations.
§ Mais lorsque j’y parviens je peux rester des heures à l’observer, je plonge littéralement mon regard entre ses fesses. Et souvent je ne peux m’empêcher de toucher, caresser, humecter, du doigt ou de la langue, le siège, le foyer, le cœur de mon courage. Lorsque l’érection est trop forte, je m’approche d’elle et réussis à force d’insistance à la persuader dans son demi-sommeil à m’accueillir. Il est arrivé qu’elle ne se réveille pas. A vrai dire cela concerne peu la femme : cela regarde son cul et moi ; c’est une affaire entendue entre nous. Si on peut s’aimanter comme le chat et la souris, avides réciproques et également voraces, je ne vois pas qui ça dérange. Lorsque son vagin est trop sensible, je me rabats ailleurs ; la cuisse, l’aine, sont tout à faits satisfaisants à répondre à notre clignotement. Mais si je parviens à m’échiner au plus étroit, je n’ai que quelques secondes pour jouir • son désintéressement nous submerge.