Où l’on apprend que…
§ Par le jeu des lumières et des reflets dans la vitre, les pierres qui voussoient au-dessus de ma tête et de ma main et de ma feuille se prolongent dans la nuit au-dessus des platanes — et se mêlent à eux. L’image est saisissante, affolante • effrayante.
§ C’est le mélange, qu’on vouvoie. Je ne suis pas de celles qui s’immergent. J’ai besoin de clarifier, codifier, poser les choses. J’ai besoin d’un espace de silence.
§ La nuit arrive. Nous nous retrouvons. Lorsque nous créons ce monstre d’intransigeance, tête-bêche, je ne parviens plus à saisir la noisette de mon être. J’abandonne aussi. Vous m’avez eue • comme je vous ai. Nous sommes plus dures que les illusions. Plus drues qu’un arbre. Continuez de fourrager, et je serai inexorable | mais attention : revenue à moi seule, je ne lésinerai sur aucune concession. Les parapluies ne s’accommodent pas seulement de poissons.
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