Où l’on apprend que…
§ Monsieur Benoît,
§ Vous avez sans aucun doute l’impression d’être très spirituel lorsque vous vous échinez à décrire l’acte d’amour, l’acte sexuel, à la fois de manière que vous devez souhaiter poétique, et très crue, entre un homme et une femme dans un grand nombre de vos textes. Je ne sais pas si vous tentez de livrer une expérience vécue, ou si vous ressassez vos fantasmes, et je ne souhaite pas le savoir. Je ne tiens pas à entrer avec vous dans un débat qui sans doute ne trouverait pas d’issue. Je crois percevoir que vous n’êtes pas démuni d’une culture certaine en matière de littérature. Peut-être même êtes-vous doté d’un certain engagement sur des choses relativement futiles sur le livre, l’internet, et autres préoccupations parisiennes du sixième arrondissement. Vous ne semblez pas totalement borné, et je vous passe le grand nombre de fautes d’orthographe qui parsèment vos articles et signent un trait immanquable de votre style.
§ Je voulais simplement en appeler à votre intelligence non dénuée de fausse-modestie, et je suis certaine que vous me comprendrez. La manière dont vous concevez l’acte sexuel, la manière dont vous considérez les femmes, La femme, soumise au désir masculin, avide de stupre, sotte, n’est pas seulement insultante : elle est dégradante. Elle n’est pour moi, et pour celles au nom desquelles j’ose aujourd’hui vous écrire, que le signe d’un machisme de la pire espèce occultant sans aucun doute votre aigreur, votre haine et finalement, votre incurable impuissance. Vous décrivez ce que vous ne connaissez pas, ce qui vous effraie et ce que, j’ai peine à vous le dire, vous ne parviendrez jamais à embobiner avec vos minables et puérils discours. Jamais à vous,