Manière de dire, manière de lire, faisant d’une surface unidimensionnelle tout le brouet de notre âme : désirs, peurs, souvenirs, enfance, avenir, violence, obsessions, vices. Mélanger cette surface à une bouteille de vin, puis à du café et des cigarettes.
Vous ne sortirez plus. Vous ne serez plus seulement en addiction, comme les joueurs de jeux vidéo, qu’on appelle joliment les « no life », ou plus généralement les « geeks ». Vous deviendrez bourru, échevelé, vous sentirez.
Vous n’ouvrirez plus les fenêtres.
D’un certain point de vue, l’écran vampire n’aura fait que révéler votre nature, prompte à la religion, au bonheur, à la télévision.