L’affaire Panitza est une longue nouvelle inédite, présentée ici, et qui débute par ce prologue.
Panitza avait trouvé ce mot de Francie sous la porte. Lorsqu’il descendit, le café était vide, désespérément : « Votre visite n’a pas été inutile, même si vous avez l’impression du contraire. Laissez l’argent sur le comptoir. L’Amérique c’est séduisant, mais je réclame moins d’aventure. Ces mille ans de guerre n’ont pas servi à grand-chose, sinon que je serai moi aussi près d’Elzéard Bouffier. rentrez bien. Saluez les chiens de prairie. Et rappelez-vous que Jeannot ne ment jamais. On ne ment jamais avec la détresse du cœur. Merci pour ce que vous n’avez pas fait. France. »
À Paris, il ne trouva pas Ginette, mais il se promit de donner son bonjour à Butler.
Il ne rêvait plus que d’un ragoût de Bill et du long café de Lucy.
Il ne dirait pas au journal qu’il avait connu non seulement l’homme qui plantait des arbres, mais aussi les arbres, et les hommes. Il les avait connus le premier jour. Il garderait tout cela pour lui. Comme on conserve un secret.
Malgré la guerre.
Un secret est comme la grève d’une rivière. Riche et mouvante, elle affleure sans promettre ; elle disparaît sans surprendre.
merci