Suite au défilé, très intéressante exposition pour qui suit la parole urbaine au Pavillon de l’Arsenal : Paris, la métropole et ses projets. Intéressante : clairement institutionnelle (à l’image de celle des Halles, qui est en une partie paut-être), esthétisante dans le pavillon rénové et beaucoup trop riche de documents.
Où allons-nous dans la ville ? Et comment sommes-nous fascinés par le discours sur l’urbanisme ? Voilà ce que je me dis en cheminant.
Puis l’irrévocable : en songeant à la cartographie, aux maquettes, à la géolocalisation avec mur d’écrans sur Google Maps, à la manière « cool et hype » typiquement parisienne dont est présenté le thème… On se demande Où est la création, l’original de la création ? Quand ce qui semblait l’original même devient le vecteur de l’institution, du pouvoir, du commun et du convenable ?
Limites de l’art, limites de la voix singulière, limites entre mode, parole convenue et sans aspérité, et art, qui hésite entre l’inaudible-invisible de l’avant-garde et le momifié du musée et du patrimoine.