Une série de textes waiting on a friend.
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Si même on avait oublié
qu’ils étaient tout à toi,
les Que ça saigne ! et compagnie,
on aurait encore à ne
pas s’égarer :
le filiforme de ta voix.
Dormir
Dormir ce soir
Avant qu’ils ne te fassent courir
Si même on oubliait
qu’ils étaient tout à toi,
les Doigts collants ! et compagnie,
on aurait encore à ne
pas oublier
le tungstène de tes os.
Jusqu’à la moelle
Heureux
Heureux Voleur dans la nuit
Perdre contact
Si, pff, on oubliera
qu’ils étaient tout à toi,
tout à toi,
tout à toi,
les Exils, les Banquets,
Les quatre pylônes
où tu branchais ton engin
Les quatre routes
ou tu croisais le fer
La bentley la villa d’azur
la fille
aux petits seins nus
les potes les bouteilles
éraillés déraillés
consumés sur les gradins
de l’escalier de la joie
de la timide jeunesse de feu
et du mors de fer
le chien rouillé…
Le chien rouillé qui dort
en toi.
Tout à toi
Tout à toi
Tout à toi
Putain
C’est toi
Qui a l’argent.
—––
KEITH
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