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Films
La nuit du 12 | Dominik Moll | 2022 | ⭐⭐⭐½ |
Trappe cinématographique moins complexe que la précédente, incomparable Seules les bêtes, mais tout aussi léchée (la photographie, la lumière), avec une attention aux personnages remarquablement portée. | |||
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Harry, un ami qui vous veut du bien [2e, suite précédent] | Dominik Moll | 2000 | ⭐⭐⭐½ |
Haletant drame à la française allemande espagnole, avec Seigner telle qu’en elle-même et Lopez survolté, malaisant à souhait. | |||
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Esterno notte | Marco Bellocchio | 2022 | ⭐⭐⭐½ |
Pas du tout convaincu par l’astuce formelle film/série (avec d’évidentes répercutions sur la forme), un bel exemple de la vitalité du cinéma italien actuel — je sais bien que le réalisateur n’est pas un débutant ; troublante, l’obsession pour le cas Moro (ici comme ailleurs). | |||
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Nostalgia | Mario Martone | 2022 | ⭐⭐⭐½ |
Remarquable maîtrise du scénario et admirable hommage à la ville. | |||
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Nope | Jordan Peele | 2022 | ⭐⭐½ |
Comment dire ? Un film honnête, ingénieux, magnifique lumière (mais ça on le savait), mais tout est un peu trop appuyé pour crier au génie ; trop de clins d’œil (c’est le cas de le dire) pour susciter un réel enthousiasme. Un peu comme un Massacre à la tronçonneuse avec un budget | |||
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Get out | Jordan Peele | 2017 | ⭐⭐⭐ |
Je ne sais plus dans quel ordre il faut voir les films de Peele, et je pense que ça joue sur leur réception. Plaisant mais trop de stabylo. | |||
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Lacombe Lucien | Louis Malle | 1974 [discussion Joachim Séné] | ⭐⭐⭐½ |
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Il buco | Michelangelo Frammartino | 2021 | ⭐⭐⭐½ |
Un film plus intéressant pour la photographie et la beauté des paysages et du pasteur que pour l’allégorie elle-même. | |||
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Le hérisson dans le brouillard [Ёжик в тумане] | Iouri Norstein | 1975 | ⭐⭐⭐⭐⭐ |
Chef d’œuvre. | |||
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Les Banshees d’Inisherin (The Banshees of Inisherin) | Martin McDonagh [K] | 2023 | ⭐⭐⭐⭐ |
Le paysage et le décor aident beaucoup, grande paire, ou trio, d’acteurs, mais aussi un récit singulier. | |||
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Laggiù qualcuno mi ama | Mario Martone | 2023 [K] | ⭐⭐⭐⭐ |
Plus qu’un documentaire, quelques effets de cinéma, mais le sujet est fascinant, très intelligent. | |||
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A Star Wars Story : Rogue One | Garreth Edwards | 2016 | ⭐⭐⭐⭐ |
[4e] Une petite régression suite à Andor ; à part des problèmes typiquement hollywoodiens, le film marche. | |||
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Ricommincio da tre | Massimo Troisi | 1982 [K] | ⭐⭐⭐⭐ |
Grand acteur, grand réalisateur. La difficulté aujourd’hui, c’est de ne pas penser à Louis de Funès, ni à |
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L’ultima notte di Amore | Andrea di Stefano [K] | 2023 | ⭐⭐⭐⭐ |
Prenant, et grand Favino. On se demande pourquoi ce genre de film n’existe pas chez nous. | |||
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Educazione fisica | Stefano Cipani [K] | 2023 | ⭐⭐⭐ |
Du cinéma théâtral, auquel il manque peut-être un chouïa de tension… | |||
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Delta> | Michele Vanucci | 2022 [K] | ⭐⭐⭐⭐ |
Très agréablement surpris par l’esthétique du film, et grand Lo Cascio — Borghi transfiguré. Film vernaculaire d’où suinte la réalité d’un milieu naturel finalement mal connu. | |||
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Kill Bill : vol.1 | Quentin Tarantino | 2003 [chez MW] | ⭐⭐⭐ |
Valable pour les deux films, conçus comme une seule œuvre : étrange rédemption ou rédiment, post Me Too… et quelque chose donc reste comme un goût amer dans la bouche ; mais Uma Thurman est magistrale. En tout cas, et je parle de ce premier volume, pas moins puissant que celui du sang. Cette révérence un peu forcée à la culture populaire matinée d’une névrose de violence ne convainc pas tout à fait. | |||
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Kill Bill : vol.2 | Quentin Tarantino | 2004 [chez MW] | ⭐⭐⭐½ |
Valable pour les deux films, conçus comme une seule œuvre : étrange rédemption ou rédiment, post Me Too… et quelque chose donc reste comme un goût amer dans la bouche ; et Uma Thurman est toujours magistrale.. À la longue, certains effets voulus, trop ironiques ou post-modernes peuvent créer une certaine confusion, peut-être pas très productive. Ceci dit, ce deuxième volume est un peu moins ennuyeux que le précédent, avec pourtant un final faussement tranchant (un peu comme dans Pulp Fiction en somme. | |||
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Au-delà des collines [După dealuri] | Cristian Mungiu | 2012 | ⭐⭐⭐⭐ |
Beau film très contenu, très sincère, et très bien interprété. D’une tristesse infinie. | |||
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Khroustaliov, ma voiture ! [Хрусталёв, машину!] | Alekseï Guerman | 1998 | ⭐⭐⭐⭐ |
Du grand grand délire, magnifique morceau de pur cinéma, avec simplement une petite réserve sur le rêve américain, si j’ose dire (et le cauchemar russe). | |||
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Un peuple | Emmanuel Gras | 2022 | ⭐⭐⭐ |
Toujours intéressant et assez touchant, on regrette un tout petit peu que la caméra ne se détache pas plus des intervenants pour enrober aussi la ville, le paysage… Mais l’effort est louable et n’est pas si courant — et même assez contre-courant. | |||
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The Wall | Alan Parker | 1982 [20e, avec Lou] | ⭐⭐⭐⭐ |
Pas vu depuis au moins dix-quinze ans : j’ai été étonné du fait qu’il n’avait pas trop vieilli, et de combien il était devenu impollitiquement correct (ou politiquement incorrect). Soutien à Roger Waters. | |||
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La ragazza con la valigia | Valerio Zurlini | 1961 | ⭐⭐⭐½ |
Moi ce qui me frappe beaucoup dans ces comédies romantiques italiennes, au-delà de toutes les qualités cinématographiques évidentes, c’est la justesse du propos, de la critique pas seulement sociale mais individuelle, de ces personnages, qui sont tous un peu veules. | |||
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Crime wave | Andre de Toth | 1953 | ⭐⭐⭐⭐ |
Canon du film policier américain d’une autre époque, avec de remarquables voitures. Un bon Gene Nelson, un assez bluffant Stanley Hayden. | |||
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Sitting target | Douglas Hickox | 1972 | ⭐⭐⭐⭐ |
Oui, c’est du lourd, ce n’est pas hyper rigolo, c’est même plutôt sombre et défaitiste, mais ça marche — très belle photo encore, décidément je suis gâté. | |||
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The Griffters | Stephen Frears | 1990 | ⭐⭐⭐ |
Ça a dû vieillir ou bien c’est mon aversion pour les années 80 (celles-ci, des vestes à épaulettes et des brushings) qui rejaillit sur mon jugement — encore que les acteurs sont véritablement excellents. | |||
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Five Fingers | Joseph L. Mankiewicz | 1952 | ⭐⭐⭐⭐ |
C’est évidemment une manière de petit joyau scenaristique, de jeu, de photographie. | |||
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Charley Varrick | Don Siegel | 1973 | ⭐⭐⭐½ |
Une bonne comédie policière comme on les aime. | |||
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Electra glide in blue | James William Guercio | 1973 | ⭐⭐⭐⭐ |
Très surpris de ce film qui peut paraître aussi anodin qu’improbable, et qui se révèle aussi mystérieux qu’envoûtant, en grande partie grâce à une prestation de génie de Robert Blake. | |||
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Prince of New York | Sydney Lumet | 1981 | ⭐⭐⭐⭐ |
Là aussi, une maîtrise implacable de jeu, de scenario et de photo, tout ce qu’on aime, en plus c’est à New York, et il y a tout plein de restaurants italiens. | |||
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Get Carter | Mike Hodges | 1971 | ⭐⭐⭐½ |
Un peu moins trouble que |
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Il sol dell’avvenire | Nanni Moretti | 2023 [KA] | ⭐⭐½ |
On ne sait pas trop quoi dire : on ne sait pas s’il se tourne en ridicule exprès, ou s’il réalise une manière d’autocritique acérée, mais Moretti montre les limites d’un genre… Il est vrai que quand on appelle à la rescousse Piano et Augias, c’est qu’on a raté un ou deux épisodes de l’histoire la gauche actuelle. | |||
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Vanishing point | Richard C. Sarafian | 1971 | ⭐⭐⭐½ |
Bon, un classique vanté par Nicole Caligaris et visionné en son honneur. Mon seul regret est que ce la continue, encore et encore, d’autres personnages, d’autres paysages… | |||
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Carnival of souls | Herk Harvey | 1962 | ⭐⭐⭐ |
Film humoristique expérimental, avec des plans plutôt réussis, d’autres plutôt moins réussis. | |||
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The Conversation | Francis Ford Copolla | 1974 | ⭐⭐⭐½ |
Très gros travail sur ce film, on sentait bien que les types (le trio, là, des bennis) allaient venir niquer tout le boulot qu’avait réussi le nouvel Hollywood… Mais très valide aujourd’hui encore. | |||
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I girasoli | Vittorio de Sica | 1970 [H] | ⭐⭐½ |
Je n’aime pas Mastroiani, et on le voit beaucoup dans le film. La partie russe est srrélaiste (et très belle), mais j’ai trop de difficultés avec lui. | |||
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Stranizza d’amuri | Giuseppe Fiorello | 2023 | ⭐⭐⭐½ |
Beaucoup aimé ce film qui traite avec justesse de la Sicile, cette terre non dénuée de charmes, chargée d’une violence mythique. Rien qui ne soit déplacé, à mon humble avis. | |||
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Spider-Man: Into the Spider-Verse | Bob Persichetti, Peter Ramsey & Rodney Rothman | 2018 [KA] | ⭐⭐½ |
Alors là il va falloir s’accrocher, parce que l’idée c’était d’aller voir le second, qu’on dit encore meilleur, sans être totalement imprévenu. Et comme on aime beaucoup Peter Parker, et qu’on a déjà bien souffert avec ses différentes adaptations, l’histoire de Miles Morales, c’était pas gagné d’avance. Je soulignerai pour commencer que l’animation fonctionne du tonnerre de zeus, des idées à la pelle, une maîtrise technique, etc. Et puis je m’arrêterai là. | |||
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To kill a mocking bird | Robert Mullingan | 1962 | ⭐⭐⭐⭐½ |
Et puis quoi ? Ah si, ce monde des enfants, c’est une trouvaille ! | |||
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Öndög | Wang Quan’an | 2019 | ⭐⭐⭐⭐½ |
Je suis déjà séduit par le titre, le paysage, il n’y pas grand chose à dire de plus : c’est humain, c’est beaucoup de ciel, c’est très bien filmé avec force et tendresse mais distance, juste. | |||
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Wake up fright | Ted Kotcheff | 1971 | ⭐⭐⭐⭐ |
Un autre film halluciné et ahurissant, qui dégage cette force, la même que celle de Deliverance, cette force de malaise, disons-le, et qui fonctionne, jusqu’au bout. La célèbre scène de chasse au kangourou, à elle seule, si elle fiche au film une raideur morale, lui donne une envergure critique quasi surnaturelle. | |||
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Mrs Harry goes to Paris | Anthony Fabian | 2022 [KA] | ⭐ |
Une fable romantique sans intérêt. | |||
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Incroyable mais vrai | Quentin Dupieux | 2022 | ⭐⭐⭐½ |
On notera la toujours très juste photographie de Dupieux. L’idée est géniale. Benoît Magimel m’a bluffé. Stéphane Pezerat crève l’écran. | |||
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Wrong | Quentin Dupieux | 2013 | ⭐⭐⭐½ |
Jack Plotnik est très très bon. | |||
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Barbie | Greta Gerwig | 2023 [KA] | ⭐⭐ |
Franchement je ne sais pas quoi dire. Si on laisse de côté les prétendues engagements politiques pro et contra, on s’ennuie beaucoup, tout de même, dans la très convenue deuxième partie du film. | |||
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Chien de la casse | Jean-Baptiste Durand | 2023 | ⭐⭐⭐⭐½ |
Enfin un film français réaliste, solide, cohérent, avec un scénario et, il faut bien le dire quitte à être convenu, d’excellents acteurs, Bajon-Quenard, un couple qui marche du tonnerre. Tout ce petit monde à suivre, donc. J’ajoute que je suis touché et frappé par la justesse du paysage, naturel comme social, de ces petits bleds du (très grand) Rhône provençal que je connais bien. | |||
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Fumer fait tousser | Quentin Dupieux | 2022 | ⭐⭐⭐ |
Là par exemple, le côté délirant est tout à fait assumé. Le Chef Didier est super, sans jeu de mot. Parfois un peu trop sélect, on se surprend aussi régulièrement à se dire « mais pourquoi ? » | |||
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Mandibules | Quentin Dupieux | 2020 | ⭐⭐ |
Je pense qu’en toute chose, point trop n’en faut, même dans le délire ; j’ai été gêné par le côte Dumb and dumber, plus présent que la fantaisie des Coen (comme j’ai pu le lire). | |||
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Bones and all | Luca Guadagnino | 2022 | ⭐⭐⭐⭐½ |
Les acteurs sont parfaits, le côté road-movie marche très bien, et puis le sujet, cette espèce de singularité transgressive, est maîtrisé. C’était pourtant casse-gueule, mais c’est au contraire une réussite. | |||
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Ariaferma | Leonardo di Constanzo | 2022 | ⭐⭐⭐⭐⭐ |
Difficile de ne pas penser à Bufalino ; si, comme moi, on adore Servilio et Orlando, eh bien, c’est un chef-d’œuvre. C’est donc un chef-d’œuvre. | |||
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Anatomie d’une chute | Justine Triet | 2023 | ⭐⭐⭐⭐½ |
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Sans titre | Ruben Östlund | 2022 | ⭐⭐⭐½ |
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Теснота [Tesnota, une vie à l’étroit/em>] | Kantemir Balagov | 2017 | ⭐⭐⭐⭐½ |
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Y tu mamá también | Alfondo Cuarón | 2001 | ⭐⭐½ |
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Yannick | Quentin Dupieux | 2023 | ⭐⭐⭐½ |
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Astérix et Obélis : Mission Cléopatre | Alain Chabat | 2002 | ⭐⭐⭐½ |
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Under the skin | Jonathan Glazer | 2013 | ⭐⭐⭐⭐½ |
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Mad dog | Phil Tippett | 2021 | ⭐⭐⭐½ |
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C’è ancora domani | Paola Cortellesi | 2023 | ⭐⭐⭐⭐ |
Séries
Severance, saison 1 | Dan Erickson | 2022 | ⭐⭐⭐⭐ |
The Mandalorian, saison 1 | Jon Favreau | 2023 | ⭐⭐½ |
進撃の巨人 [L’Attaque des Titans], saison 1 | Tetsurō Araki | 2013 | ⭐⭐⭐½ |
Ahsoka, saison 1 | David Filoni | 2023 | ⭐⭐ |
Rocco Schiavone, saison 1 | Michele Soavi | 2013 | ⭐⭐⭐⭐ |
Petra, saison 1 | Furio Andreotti | 2020 | ⭐⭐⭐⭐ |
Les promesses
La sainte famille
Ceux qui travaillent
Campagne de France
Municipales
Chez nous
Les sauvages
Un autre monde