En cours d’écriture.
Pour ceusses qui viendraient depuis un lien interne, voici le fond du propos.
(Ceci doit beaucoup à Gilles Amiel de Ménard.)
La qualité d’une œuvre = la cohérence de son projet artistique et la sincérité de son auteur.
Sans projet, sans cohérence et sans sincérité, tout le talent ne vaut rien.
Détour exemplaire par la musique.
J’aime Gang of Four : il y a un projet artistique, une cohérence des thèmes et des formes, et une sincérité (on dirait qu’on y croit).
Je n’apprécie guère Queen, mais : il y a un projet artistique, une cohérence des thèmes et des formes, et une sincérité.
Je n’aime pas Dire Straits (contrairement à ce qu’on croit) : il y un projet artistique trop vague, il n’y a aucune cohérence de forme et de thèmes, et on ne parlera pas de la sincérité. Ça ne marche pas.
Pourtant Mark Knopfler est probablement un excellent guitariste, aussi bon et peut-être moins contraint, formellement, que Brian May, mais il n’a pas de style et s’il dispose d’une palette plus vaste qu’Andy Gill, il ne sait pas la mettre en œuvre (il oscille entre Cale et Clapton, sans parvenir à se fixer dans un territoire fondé et défendu) ; Gill, en revanche, est limité techniquement, mais possède à la fois un son et un style (un peu comme Keith Richards).