Parler de poésie, tout lui donner, et se tenir, petite liseuse Sony en main, humble à la fois et si sûre de son travail, des heures immenses passées à saisir des textes, à faire connaître des auteurs, et à chanter la poésie – ce dernier trait paradoxal, si essentiel à ceux comme moi peut-être en quête de cette voix souterraines, qui soulèverait les goudrons du silence, non du silence, les goudrons oui, mais du bruit, du brouhaha qui fait de tout évènement à Paris ou ailleurs une simple rengaine quand déjà ailleurs, loin, un autre jour se lèvre, et ainsi de suite jusqu’au dernier…
C’est une rencontre avec Florence Trocmé de Poezibao.