La romulée fugace une étoile terrienne.
Elle anticipe la grande marche.
Avec la taille, dans les oliviers, le temps
choit lourdement, ou flotte dans l’air.
Quelque chose se défait, dans le corps.
L’œil, ébloui ou non, oublie.
Le pied chancelle au barreau
ou ferme, la main : tout le bras dedans.
La danse, dans la branche,
le rythme, le balancier du bois souple,
l’air, vent bleu de soleil.
Au tramont, les branches sont ramassées
en un gros chaume, que la lune encore allume
(olivier brille).
Au stramont, une petite étincelle de fer
suffit à embraser la cabane
(olivier brûle).
Je charge comme un fou trois heures ;
tout y passe, les petits troncs jusqu’aux ramilles,
la fumée souffle, l’œil pleure
le chagrin une autre fois
À terre je dessine
le cercle de cendres.
Ceint de pierres éclats de schiste.
Accompli, il n’est qu’étape
et tout recommence.
Comme taille, il te figure
à graver de flammes dans le ventre,
intime le secret de laisser en paix
quelque chose inaccompli.