Comme le point, sur le tableau de classe (poussière lourde abattue) les strapontins vieillots il est à la fois en même temps à la confluence de toutes les trajectoires du monde
Catégorie : Continue poésie
Du silence de douve
Un s’étonne des feux des machines, un autre de trésors accumulés. Moi qui ne sais rien faire de mes doigts et ne possède que mes doigts, je reste bouche bée plutôt, dans l’aube, gouttes, devant la toile de l’araignée. Pourquoi la forme plutôt que rien ?
Hiver
Je publie ici quatre textes faisant un, normalement disposés en colonnes, mais abandonnées ici pour faciliter de lecture. Ceux-ci apparaissent dans le catalogue de la rétrospective de Mathilde Papapietro à Varsovie. printemps • été • automne • hiver On croit souvent / seulement le revers (parce qu’en réalité on ne sait jamais où…
Automne
Je publie ici quatre textes faisant un, normalement disposés en colonnes, mais abandonnées ici pour faciliter de lecture. Ceux-ci apparaissent dans le catalogue de la rétrospective de Mathilde Papapietro à Varsovie. printemps • été • automne • hiver Rarement on aura été aussi proche d’une version de la vérité. Périapses, les temps se…
Eté
Je publie ici quatre textes faisant un, normalement disposés en colonnes, mais abandonnées ici pour faciliter de lecture. Ceux-ci apparaissent dans le catalogue de la rétrospective de Mathilde Papapietro à Varsovie. printemps • été • automne • hiver Il n’est pas toujours facile d’échapper là l’évidence d’un couteau, ni à la nudité. Certains…
Printemps
Je publie ici quatre textes faisant un, normalement disposés en colonnes, mais abandonnées ici pour faciliter de lecture. Ceux-ci apparaissent dans le catalogue de la rétrospective de Mathilde Papapietro à Varsovie. printemps • été • automne • hiver À ce point-là du calendrier défendu, cet astre passablement récurrent. Parfois les banalités sont éclatantes…
Poème debout
J’ai croisé deux fois Olivier Besancenot cette semaine. La première fois dans mon métro j’ai croisé Olivier Besancenot, la deuxième fois dans ma rue j’ai croisé Olivier Besancenot. Et Senghor dans un boui-boui des Batignoles. Debout.
La nuit errante
La nuit est politique qu’elle le veuille ou non. Si elle ne le veut pas, elle meurt. Si elle le veut, elle doit se mettre en chemin. La nuit ne doit pas seulement barrer la route, elle doit avancer sur d’anciennes qu’elle réinvente ou de nouvelles qu’elle se fraye dans l’inconnu.
La nuit retue
Ecoute à la nuit son résidu de cendre Ecoute à la nuit le serpent fini Ecoute à la nuit un reste de soupe Et retiens en cadence les relents de la nuit.
La nuit tue
Nous en appelons à la nuit. Qu’elle couvre de silence le brouhaha et le sang. Nous en appelons à la nuit. Qu’elle plonge dans le noir la violence et les mots. Rien, rien ne sort de la nuit qui ne soit assagi. J’en appelle à la nuit qui dénude les fauves mais leurs crocs •…