On peut tout à fait être opposé ou réfractaire aux réseaux sociaux (Twitter, Facebook, et tous les autres), pour plein d’excellentes raisons. J’ai beaucoup d’amis qui sont allés sur Facebook, puis l’ont quitté ; d’autres qui refusent catégoriquement d’y mettre les pieds ; d’autres enfin qui n’en voient pas l’intérêt. Bien sûr, tout se vaut et chacun a ses raisons, elles sont toutes valables. Pas faire ici le panégyrique de Facebook, parce qu’on en connait aussi les limites, les dérives possibles, les principes peu amènes.
N’empêche : engin formidable, l’internet, et pour certaines corporations, dont les nôtres, sans doute un outils tout autant important qu’efficace. Les réseaux sociaux en sont aujourd’hui la part capitale.
Et puis il y a… la suite. Comment ces outils, ces manières de communiquer, ces langages, ces objets, peu à peu, prennent place dans le réel, occupent leur position. Comment ils influent sur le monde.
Une identité numérique, sur Twitter ou Facebook ou ailleurs, ce n’est pas du virtuel pur. C’est tout aussi réel que votre réel. Ce que parfois des usagers ne prennent pas assez en considération — soit qu’ils pensent être protégés par leur masque, soit qu’ils prêtent le flanc et abandonnent la maîtrise de leur avatar. Le virtuel n’est pas moins réel que le réel. Sans être Clément Rosset, on peut le concevoir aisément.
La vidéo que voici présente quelques impacts concrets du réseau social (espèce d’internet au carré — web² en somme). Elle est réalisé par Stocktown Productions, sur le site desquelles on trouvera d’autres vidéos.
Mais je cherchais celle-ci, de Socialeconomics09 :