Petit registre d’idées venues on ne sait comment, reparties aussi vite, jamais développées plus, jamais creusées, ni étayées ; un journal de la littérature inquiète.
Noter que. Les réseaux sociaux assument ce qu’étaient jadis les revues. Une manière de poser un nom, et permettre échange et découvertes de ses contemporains. 05/10
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Noter que. Tu peux avoir une idée, un truc qui traverse l’esprit. Je ne sais pas comment les choses se formulent lorsqu’elles ont idée, pourtant des mots, mais tellement fugaces, vaporeux et rapide, mais je sais qu’une fois sortis de leur récipient de chair électrique (le cerveau) ils deviennent réalité : devenir réel = prendre place au sein des choses, dans la réalité. [cf. Noesis]. 12/09
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Noter que j’écris dans la confrontation avec l’écriture autre, dans le sillage de paroles déjà écrites ; noter que j’écris dans cet écho, cette zone de passage ou d’échange ; noter que j’écris dans l’espace entre l’écriture à venir et l’écriture déjà venue, dans cet espace qu’écrire pourtant délimite. 12/08
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Noter que plus le temps la capacité le désir de formuler une idée de a à z, que “tout” est préférable au grand machin dialectique ou scientifique, à croire que le livre abattu, une certaine forme de pensée soit abattue aussi. 12/08
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Noter l’intention : une forme littéraire n’est pas que syllabe mot phrase, ce peut être aussi un personnage/récit (leur histoire est entendue), projet multidimensionnel (architextuel ?), mais peut être aussi dans une forme plus subtile (les élégants) : l’intention, qui veut qu’une description, un dialogue, la dessinent, la soulignent. Peu clair : mais certaines forment ne répondent qu’à l’intention — pas à la forme même, pas à l’engagement seul. 12/08
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