Le temps de décembre est si mouvementé (maltempo lit-on ou entend-on dire un peu partout) et le ciel si bas, que les eaux de la mer (surtout celles du port qui ne sont sans doute pas les plus pures) sont d’un cuivre hésitant tout le jour, puis abandonnent tout à fait entre le marronnasse du fleuve après la pluie et le glauque de l’incertain.
L’horizon échappe, il n’y a plus d’horizon et les gris nuancés de la mer se mêlent à ceux de la mer, dont les eaux aussi ne savent décider, du bleu, au noir, au blanc.
Je me suis surpris à voir un navire flotter dans les airs. Etrange, étrange impression.