Aujourd’hui la mer est indifférente.
Elle est masquée sous les nuées. Le temps est exécrable. La nature de l’air, cette matière autrefois transparente, pleine de matières en suspension, en flottaison ou en chute libre, mélangées, contrarient le clignotement des petites lumières qui chantent je ne sais quel chant prétendument païen.
C’est un jour comme les autres, définitivement.
Je m’en contenterai, avec plaisir. Un verre de vin avec de bons amis, voilà pour moi, pour le reste je profite de ce vide qui s’est créé dans le journalier, et qu’accentue encore la melme qui sert d’environs. Un vortex, au centre du salon : j’y jette des manuscrits, des poèmes ratés, des cris malformés. J’y laisse un pied aussi. C’est le lot. Je n’appréhende rien, et cela me perturbe. Je n’ai peur de rien, cela me fait peur.
Je ne sais pas : je découvre chaque jour que seul la routine a quelque chose de bon. Comme la tempête, la fête est la fonction entropique de cette routine, basta.
Ya basta, tout ça.
Rideau.