Aujourd’hui la mer est une longue étendue vide, évidée. Une longue plage sans fin. Les chiens marchent dedans. Les poissons battent de la queue. Des grappes de vieillards, avec des bâtons et des filets, ramassent des monceaux de coquillages. J’ai peur. J’ai peur de ce vide soudain. Je me réveille en sueur.
Sur le balcon dans la pénombre, dans le port dans l’obscurité, dans le fond noir oui, il y a bien la partout la mer.