Aujourd’hui la mer est dans le jardin de Diane.
Elle a ouvert les grilles avec ses cornes de violence.
Elle a soulevé comme un rien
le béton, les arbres centenaires, les voitures.
Des gens ont été emportés par les flux et réduits en bouillie dans les égouts.
Tous les établissement balnéaires,
Avec les glaces et les poussettes et les chiens
Ont sauté.
La route même, la seule corde à laquelle
Se raccroche la ville,
Repose en paix aujourd’hui
Parmi les girelles, les castagnoles.