Fin 2014, une page de ma vie s’est tournée : je me suis installé en Italie ; dans les mois qui suivraient, je publierai mon premier texte papier, Farigoule Bastard, qui ferait de moi, officiellement, un auteur (avant, les quatre livres publiés chez Publie.net depuis 2008, que t’chi). Puis en 2014, je réalisai que cela faisait vingt ans que je remplissais les pages de carnets qu’on aperçoit dans la photo ci-dessous. C’est là-dedans que se tient tout mon travail – tout mon travail transite par ces carnets. J’en fais ici une rapide lecture synthétique, a posteriori, cherchant à sauver çà et là d’éventuels morceaux du texte infini d’Ambo i lati…
Note 2021 Recevant de ses mains la version papier de Refonder, je ne peux qu’adresser ici un salut fraternel à Fred Griot.
Table
00 : présentation
01 : carnets 1-5 (1994-1998)
02 : carnet 6 (1999)
03 : carnets 7-9 (1998-1999)
04 : carnets 10-15 (1999-2001)
05 : carnets 16-18 (2001-2003)
06 : carnets 19-21 (2003-2006)
07 : carnets 22-24 (2006-2008)
08 : carnets 25-27 (2008-2009)
09 : carnets 28-29 (2009-2010)
10-01 : carnets 30-33 (2010-2012)
10-02 : carnets 34-36 (2012-2014)
Diable !
D’abord exclusivement sur des cahiers (Clairefontaine™ 17×22 petits carreaux) puis sur des carnets plus étroits (même marque, 14,8x21cm, sauf exception ruptures), pour le glisser dans une poche, l’écriture s’est mise “en ligne” très vite, finalement, au moment où les internets se sont répandus. Et c’était en 1999, mon premier site, chez Dromadaire. Fichtre !
Ce n’est pas aussi ancien que chez François Bon (1997) mais tout de même, c’était vraiment l’aube du truc et tout de suite les mains dans le moteur html. Si je cite François c’est que sa rencontre, lors d’une lecture Stones à la MC2 de Grenoble (en… mais quand ? Je dirai entre 1999 et 2001, maxi. Puisque j’étais à Grenoble et que j’y suis allé avec Clarisse, amie perdue de vue) a ancré tout ce boulot dans le réel disons “professionnel”. Dans le même temps via Jean-Pierre Boyer des éditions farrago ex-Fourbis, je rencontrai Christophe Bident, par le biais duquel je rencontrerai encore Parham Shahrjerdi et Monique Antelme, deux amis très chers.
Je passe sur les évènements qui se sont succédés depuis ces années (qu’on traversera peut-être), et nous voici déjà en 2014.
C’est ça qu’il faut pour faire un “vrai” livre Farigoule Bastard, premier texte papier, sortira en 2015) : vingt années d’écriture ? Quarante carnets remplis et près de 4500 textes de tailles et formes diverses1.
Je vais ainsi tenter de retracer ces vingt années en quelques étapes marquantes. Enfin si cela se peut. Voici le programme :
Table
00 : présentation
01 : carnets 1-5 (1994-1998)
02 : carnet 6 (1999)
03 : carnets 7-9 (1998-1999)
04 : carnets 10-15 (1999-2001)
05 : carnets 16-18 (2001-2003)
06 : carnets 19-21 (2003-2006)
07 : carnets 22-24 (2006-2008)
08 : carnets 25-27 (2008-2009)
09 : carnets 28-29 (2009-2010)
10-01 : carnets 30-33 (2010-2012)
10-02 : carnets 34-36 (2012-2014)
- 37 carnets de 96 pages, ça fait grosso modo 3552 pages manuscrites ; 4500 textes répartis en 3552 pages ça nous fait du texte à 1,26 pages en moyenne ? ↩