♨ écriture en cours, à partir de Trame (2006-2008), en 2009, puis repris et relâché maintes fois entre 2009 et 2020 ; repris après épuisement de Féroce, L’Affaire Panitza, Avalanche, Pistes et Sillages et Cap au seuil ; et une fois assez de distance tendue, à la fois criante de faim, et reposée de nerfs.
Le texte
Depuis la publication de Trame, en 2008 (mais écrit en 2006), espèce de poème funéraire écrit au chevet de mon père mourant, s’est peu à peu épaissi le désir d’évoquer la mémoire qui, à travers lui, était celle de ma famille, de l’usine où il travaillait, des ouvriers, et du pays qui accueillait tout cela.
Mon père travaillait dans une usine de moulinage. Arrivé à la retraite, il décéda. Peu après l’usine fut rasée, ainsi que la maison où nous vivions.
À partir des photographies prises de cette destruction et à travers de brefs textes les accompagnant, évocation de l’histoire de l’entreprise lyonnaise, de l’arrivée en Drôme et du village de Dieulefit, des liens avec l’Ardèche (d’où étaient originaires de nombreux ouvriers, dont mon père) ; s’ajoutent si possible quelques documents iconographiques, quelques recherches bibliographiques et quelques témoignages de survivants.
Le signe ܍ indiquera des renvois ultérieurs à des documents complémentaires ; les noms des personnes sont réels, et seront également reportés dans un index ultérieurement.
Chapitrage
I – La putain d’usine
00 01 02 03 04 Le Fau (05) 06 La putain d’usine (07) Maisusine (08)
II – Voix
à venir
III – Famille
à venir