Les Morts se donnent souvent la main et j’apprends par hasard et très en retard la disparition de Maryse Hache. Instinienne fervente, elle m’avait fait l’honneur de citer Ambo(i)lati, et notamment le recueil de microfictions, Suffit sa peine, sur le Semenoir, en réponse. J’ai le regret de n’avoir pu plus échanger avec elle, notamment dans le cadre des Vases Communicants, alors que nous en avons parlé plusieurs fois. (Les derniers lui sont tous dédiés).
Mais la mort/la vie est ainsi faite. Les sites internet, les comptes Facebook et Twitter restent, eux, en ligne, comme si de rien n’était. Il y a des trouées dans le monde. On ne les comprends pas,
et on fait avec,
et c’est bien ainsi. Parce que ça nous met en jambe, ça nous relance. Ça n’est jamais triste, c’est « rappel brut », oui. Rappel, appel, que je te dédie, où et-tu ?
Où es-tu ?
J’arrive.