Je n’ai pas de parures, de bijoux
Ni de maison, de coin du feu
à t’offrir……..je n’ai rien qu’une
ville.
(Et mes mauvais plis)
C’est une ville qui se contient et se suffit à elle-même.
Il n’est pas possible de l’offrir sans la dégrader un peu, tag, photographie, déchirure.
Elle n’est pas belle, même pas belle, tout d’abord
Elle n’est pas si grande
Elle n’est pas un centre, au contraire, un chapelé de crachats, latéral, qui n’atteint même pas la mer.
Mais je te garantis, pour ce qu’elle a accompli, pour comment elle l’a mis en œuvre, ça vaut le coup de descendre.
Áa vaut le coup de descendre voir.
Ce n’est pas trop d’effort, mais plus rapide, plus sec, plus exigent seront ta marche, ta main, ton œil
et plus tu resteras touchée, au fond de toi, dans ton œil, ta main, ton ventre, ton con et ton cul
Car c’est une ville entière que je te donne,
Avec ses prisons et ses rats,
ses chansons et ses mille pas
ses gens et leur cuisine
leurs odeurs, leurs humeurs, leur drôle de comportement
Et une lumière qui renverse toute idée de lumière, toute idée qui tu te ferais d’une ville, de son espace et de la sa lumière.
Qu’est-ce que la lumière ? L’espace qu’on voit.
Qu’est-ce que la saison ? La lumière qui se déplace et l’espace qui s’en ressort.
Je n’ai guère de mot pour te décrire la ville. Tous les mots sont redondants.
Je pourrais écrire quatre-vingt-un chapitres sur elle, jamais,
jamais,
Je ne l’épuiserai.