Sommaire
Le texte
numérique : ISBN 978-2-9541654-0-0 – 9×9 textes + 9 péritextes – 0 €
papier : 979-10-95244-07-3 – 306 pages – 20€
couverture : Cheeri
✓ Texte publié en 2012 (version internet) et le 12 mai 2017 (papier)
♨ écriture et publication en ligne, 2008-2015 – reprise jusqu’à début 2017
δ Erratum Dans l’éventualité d’une nouvelle édition (non encore à l’ordre du jour), un certain nombre de notes et compléments viennent compléter le texte existant ; en attendant, il convient de signaler cette bourde éditoriale dont on ne sait plus la source. Le texte du chapitre 14 est une erreur, une répétition du chapitre 03. Il convient donc de lui substituer le texte suivant :
« Chapitre 14
B.,
la lessive, le détergent n’a pas terminé
son travail vers 5:00 et les rues pleines
de visages de visages de visages et de vies
tout ce cirque entre Principe et Brignole
elle avait dit ma mère qu’il ne fallait
embrasser le labyrinthe c’est surtout
du temps perdu pour qui va et vient comme moi
pas subir carrière, famille, maison mais
j’aurais dû inventer, au choix, à volonté
B. »
☂ Attention Le site internet qui a vu naître le texte est toujours en ligne [www.ge-nove.net] mais, dans le cours d’une radicale mise à jour suite à la publication papier, tous les liens sont désactivés.
Quatrième
Par le biais de neuf chapitres de neuf textes, l’auteur évoque la complexité de la ville de Gênes en Italie et la relation qu’il entretient avec elle. Essai autogéographique, ce texte fascinant décortique l’organisme urbain, son vernaculaire et ses épiphanies (cuisine, chansons, paysages, transports, économie, culture, histoire…)
Echos
Presse, radio, blogues…
• Jacque Josse, sur le site de larevue remue.net (20 juillet 2017) : « Cet ensemble – que l’on peut arpenter en empruntant plusieurs itinéraires – n’a évidemment rien du guide touristique. C’est d’abord un ouvrage foisonnant, conçu par un curieux qui ne cesse de noter ses étonnements, de questionner ce qu’il découvre d’une ville trop riche pour qu’on puisse n’en faire qu’une lecture linéaire. C’est à une marelle étonnante, à une imparable parade oulipienne, à une savante déconstruction (pivotant autour du chiffre 9) que s’adonne Benoît Vincent, en inventant Gênes au pluriel, et en invitant le lecteur à en faire de même. »
• Alain Nicolas, dans L’Humanité (19 juillet 2017) : « C’est aussi le rendez-vous des mots et du réel, auquel Benoît Vincent ne se dérobe pas en donnant une furieuse envie de ne jamais refermer ce livre et de partir, toutes affaires cessantes, pour Gênes. »
• Hugues Robert, sur le blog de la librairie Charybde (9 juillet 2017) : « Tout ce qui peut s’avérer nécessaire à la reconstruction patiente, fiévreuse et poétique, de l’identité de cette ville coincée entre ciel et eau, qui fut la Superbe et qui demeure une extraordinaire bizarrerie, sera soigneusement mobilisé et projeté contre les 80 autres éléments, nous offrant des séries entières de chocs libérateurs. Et c’est ainsi que Benoît Vincent nous offre bien davantage qu’une ville, fût-elle unique : une démarche littéraire fondamentale, construite et étagée, pour appréhender une essence par nature volatile et fragile, sous les amoncellements de l’Histoire et du réel – comme nous l’annonçait sans ambages le beau sous-titre de « Villes épuisées ». »
• Emmanuelle Caminade, sur le blog L’Or des Livres (21 juin 2017) : « Cette étrange façon de raconter la ville évoque bien sûr Marco Polo, ce voyageur étranger décrivant les propres villes de son empire au grand Khan dans Les villes invisibles, et surtout le grand oeuvre de ce marchand et explorateur vénitien dont s’est inspiré Italo Calvino : deux textes qui, entre autres, irriguent fortement GEnove »
« Se prêtant à de nombreuses relectures car permettant une redistribution des cartes pour changer la donne à l’infini, offrant ainsi au lecteur mille et un chemins pour affiner sa perception de cette ville symbolique à la fois visible, invisible et imprévisible, GEnove est un livre foisonnant et vertigineux totalement atypique. Une expérience de lecture(s) exigeante et exaltante que je conseille vivement. »
• Sean J. Rose, dans la Livres-Hebdo #1127 (28 avril 2017) : « Car GEnove c’est aussi le récit de cette relation-là, s’enchevêtrant dans une cartographie singulière qui n’a d’autre boussole que le sens poétique. »
• François Bon (aussi plus bas !), dans son Service de Presse #33 (25 avril 2017) sur la plateforme vidéo bien connue. C’est à 25’45 » :
Du temps du site internet
Les premières lectures, bien que tardives, ont été consacrées à la version numérique du texte, c’est-à-dire au site liminaire.
• Ainsi Noëlle Rollet ouvre admirablement le bal sur le site Glossolalie (juin 2014) :
« On s’attendait à de l’aléatoire qui le soit un peu moins, et il y a bien quelques panneaux, neuvains points de repères, qui indiquent bien une direction, mais l’on n’est plus si attaché à connaître la destination, finalement, on n’a pas hâte d’arriver à connaître la fin. On déambule, et on prend l’habitude, ici aussi, de voir se côtoyer la recette des trofie al pesto et un poème surréaliste. C’est ainsi que GEnove peu à peu s’organise, devient organique, dans ce désordre de la lecture de texte rigoureusement ordonnée. L’ennui bien sûr, c’est qu’on peinera parfois à retrouver ensuite tel texte qui ne payait pas de mine, l’obscure ruelle qu’il nous prend soudain l’envie de revisiter, et qu’on se retrouvera à lâcher quand même le fil d’Ariane pour se perdre franchement, cette fois-ci, le cœur léger, heureux de s’égarer au fil du texte. […] Or, beaucoup plus que la complexité du dispositif mis en place, c’est au fond cela que j’appelle l’écriture expérimentale, celle qui permet une expérience de lecture, au sens plein du terme, c’est-à-dire qui me fait vivre une lecture dont j’ignorais qu’elle était possible (et peut-être parfois ne l’était-elle pas avant tel auteur). GEnove y réussit, en tirant parti de la spatialisation effective du web pour « coller » à celle de la ville, non pas en creuse mimesis, mais en décalque fonctionnel, afin que puissent s’y inscrire autant de trajets que de lecteurs – un virtuel redoutablement plus proche de l’expérience réelle que le livre?
• « magnifique expérience narrative et expérimentale » (François Bon, Grues jaunes de Gênes, in Tiers Livre, 22 juillet 2014 : http://www.tierslivre.net/krnk/spip.php?article1741
On dirait du (on l’a dit)…
• Italo Calvino
• Julio Cortázar
• Jean-Yves Jouannais
• Sébastien Ménard
• OULIPO
• Georges Pérec
• Marco Polo
• Emmanuel Ruben
• Antonio Tabucchi