Je ne réalise pas toujours de compte-rendus de concert pour la raison principale que je ne vais que très peu au concert (surtout au « gros » concert). En effet je ne suis pas toujours complètement emballé par l’ensemble du concert (comme l’ensemble d’un album), et il m’apparaît très difficile de faire un spectacle musical cohérent…
Mais sur l’invitation de l’ami Samuel Brunier, me voici aux Nuits de Fourvière pour voir Dominique A. C’est la première fois, et que je vais dans le quartier latin de Lyon (!), et que je vois Dominique A en concert.
Deux parties au concert : l’exécution complète de l’album La fossette (qui est un véritable exercice du style post-punk, premier « vrai » album après plusieurs cassettes), en trio puissant guitares/piano ; l’exécution complète du dernier album Vers les lueurs, en groupe complet (les mêmes postes mais pas les mêmes personnes + batterie et basse/contrebasse) + quintet de vents, tout à fait étonnant.
Son impeccable, voix impeccable, groupe impeccable, un vrai moment d’art musical. Qu’il n’est pas nécessaire de décrire plus, parce qu’effectivement, c’est beaucoup mieux d’y aller.