Où se trouvent les caissons d’écriture ?
Où voler les plages de silence ?
Où accrocher des abîmes aux parois ?
Ou dérober des sols aux pas tourmentés ?
Dans la nuit, il n’y a que là.
Custos, quid noctis ?
Quel veilleur saura traduire la nuit ? Et quel est son métier ? Prévenir de la nuit qui gagne ou écoper avec elle les errements du jour ?
Les nocturnes sont frivoles. Les histoires qu’ils comportent non dénuées d’effroi. Les nuits se font accueillantes et les retards pris dans ces retraites réservent des horizons délicats.
Offrez aux railleurs leur combat.
Désarmez les sereines. Venez ; l’ombre de la nuit faisant foi.