What did you dream?It’s alright we told you what to dream.Roger Waters La gamine subprépubère arborait un ticheurte où était grossièrement représenté le drapeau américain, avec trente-deux étoiles et six bandes rouges et blanches. Elle se tenait contre le muret, un truc dans la bouche, je ne sais pas quoi. L’air frondeur, passablement. Comment, autrement…
Auteur/autrice : Benoît Vincent
Les procès verbeux (5)
Les Procès verbeux sont des statuts publiés sur Facebook, au fil des jours, sans queue ni tête, numérotés et rassemblés régulièrement par vingt. Pas de quoi s’exciter, peu ré-écrits, je les livre tels quels. < Précédent • Suivant > 81_ Le mongolien qui aide à vider l’armoire de la remorque s’arrête lorsque passe le cantonnier…
Le Magasin (11)
J’ai rêvé une nuit du Magasin. Un monde en soi, un contenu. Comment cela est agencé. Ce qu’il s’y passe. A quoi ça sert. Des phrases simples, des situations d’autant. Cartographier le lieu ne suffit plus : ici questionner l’habiter. Aujourd’hui, les cartes étalées devant moi dans l’alcôve, ce petit morceau de cæsium faisant office…
Le Magasin (10)
J’ai rêvé une nuit du Magasin. Un monde en soi, un contenu. Comment cela est agencé. Ce qu’il s’y passe. A quoi ça sert. Des phrases simples, des situations d’autant. Cartographier le lieu ne suffit plus : ici questionner l’habiter. J’ai rêvé une nuit du Magasin. Mais une nuit lointaine, profonde. Un Magasin d’avant, d’auparavant,…
Trop nombreuses, les idées s’effilochent
Il y avait l’idée de la porcelaine. Il y avait l’idée du pendulaire qui, pour de triviales raisons, pension, travail, aventure, revient inlassablement dans la même gare, qu’il entreprend de décrire dans toutes ses dimensions, au fil des saisons, devient sa maison perpétuelle. Il y avait l’idée, déclinée en trois parties, des méditations solitaires et…
Le réel n’existe pas réellement
Pour s’en convaincre, cette vidéo, de Eirik Evjen, qui, elle, est vraie.
Dans la nuit de mardi à mercredi
Compte-rendu d’une lecture onirique du deuxième recueil de nouvelles d’Arno Bertina, La note orpheline Je me suis réveillé à 3h35 cette nuit avec les copeaux d’un rêve dans la tête, rêve dans lequel je lisais, à la manière d’un spectateur au cinéma, le second recueil de nouvelles d’Arno Bertina, La note orpheline, paru en 2016….
Henri Michaux, La nuit remue, 1935
L’âme adore nager. Pour nager on s’étend sur le ventre. L’âme se déboîte et s’en va. Elle s’en va en nageant. (Si votre âme s’en va quand vous êtes debout, ou assis, ou les genoux ployés, ou les coudes, pour chaque position corporelle différente l’âme partira avec une démarche et une forme différentes c’est ce…
Le réel est au passé
This and that, they must be the same what is legal is just what’s real what I’m given to understand is exactly what I steal Magazine _ Shot by both sides Des pois mauves sur les pétales, t’as qu’à voir. 1. C’est le printemps, et celui pour qui la saison a un sens, un être…
Stefano d’Arrigo • Horcynus orca • Le trouble des femmes
Dans le cadre d’un projet d’écriture de haute volée, Féroce, fomenté avec quelque éditeur où l’herbe ne repousse pas, je me lance à corps perdu dans la traduction libre de textes choisis de l’hénaurme livre de Stefano d’Arrigo, Horcynus orca (1975). Long passage où ‘Ndrja Cambrìa entend et écoute la troupe de femmes assoiffées de…