Fermier retenu par les brides du vent alors que la maison, par son mitan, éclate? J’en viens au plus servile, le domestique. Devant les longues jambes décrètent un territoire mais que prônent alors les mains ?
Auteur/autrice : Benoît Vincent
Une écriture de garrigue
Une écriture de garrigue. Une écriture naissante qui est avant tout la promesse d’elle-même.
Le pain du four
Lorsqu’il sort du four, ce n’est pas que le pain est chaud. Il est brûlant, bouillant, il exhale une fumée elle-même brûlante, et il n’y a guère à compter sur la croûte pour affronter la mie et réciproquement. C’est un tout intouchable, immangeable, incorrigible. Une brique braille, une poignée de verre pilée. Un hérisson d’étoiles….
Un peu d’ail
Ecrite en 2003 à Pont-de-Barret. Jouée à de nombreuses reprises en 2010-2012 avec La Douce-Amère et BISRepetita. Enregistrée par Gilles Amiel en une fois, plus ou moins improvisée pour l’EP éponyme, Un peu d’ail. Un peu d’ail et tu danses Un peu d’alcool frelaté Un peu de vent, un peu de chance Un peu…
L’abandon
L’abandon est le premier texte à peu près finalisé que j’ai daigné présenter au public. Il a été refusé par toutes les maisons d’édition du monde. Il s’est avéré le premier volet d’un triptyque dont L’étendue et Pas rien ont été les pendants. Seul le dernier volet a été publié, avec une somme de malentendus,…
L’art de Vercors
L’art de Vercors réside dans cette manière de dompter la lumière du soleil, de l’accompagner dans cette région d’équilibre précaire, puis de la brader. C’est ainsi que te perdant je me retrouve. Et je me perds dans le défilé de la Burne ou dans les escaliers et terrasses murés à hauteur du Pont. Je me…
Fragment 2006
Internet : lieu commun
Seul le feu
Seul le feu est neuf seul le feu est jeune seul le feu est envieux Jamais ne se lasse Jamais n’est lassé Original, seul le feu est cher
Saisons
1. L’infini saison précaire est mon bonheur constant. Ce qui semble ne semble pas changer. Et ce qui ne change pas sans cesse change. Ce qui vacille renouvelle. Ce qui s’effondre est solide. Ce qui paraît immobile, indifférent se meut. Ce qui se meut sans secousse ne se meut pas. Chaque souvenir un pas…
Fragment 1988
La flamme abandonne le chemin quand elle lui donne vie.