Anne-Marie Albiach
La chance de rencontrer les chercheurs et leur recherche nous ouvre à de nouveaux auteurs. Et voilà que je découvre Albiach, et sa Mezzanine.
Hélène Bessette
Quête de nature dans les archives.
Cornelius Castoriadis
L’un des fonds les plus importants, souligné par la présence de plusieurs chercheurs et les affinités politiques. Une autre source est possible.
Jacques Derrida
J’en ai déjà parlé et ne m’appesantirai pas. Derrida a été pour moi une espèce d’avant-texte ou de texte avant-coureur primordial (c’est-à-dire secondaire). De loin le fonds le plus consulté, je ne m’étais pas préparé à me jeter en lui, au contraire. Mais la tenue du séminaire de traduction des derridiens en aura décidé autrement.
Fred Deux
Voir à Cécile Reims.
Georges Didi-Huberman
À ma première visite, son exposition ; dans la première phase de ma recherche, j’étudie Être crâne, ou se trouve le texte Être escargot.
Jean Follain
J’avais dû le savoir mais le ranger dans un tiroir prestement, et précisément, le fonds Jean Follain est à l’IMEC. Je connais mal Jean Follain, du moins jusqu’à ce que je reçoive le prix homonyme, décerné dans la Manche, c’est-à-dire à deux pas, par la médiathèque de Saint-Lô, pour Farigoule Bastard. Né à Canisy, il a fait ses études à Caen. C’est un membre de l’école NRF.
Jean-Yves Jouannais
Deuxième exposition qui se tient durant mon séjour, je retrouve Jouannais croisé il y a une éternité, à Beaubourg et chez Vila-Matas. En temps de guerre.
Yacine Kateb, dit Kateb Yacine
Introduit à moi par Nabile Farès, à Grenoble, où il mourut, père de Amazigh Kateb, du Gnawa Diffusion, que j’ai eu l’occasion de voir en concert de nombreuses fois autour de Dieulefit, et auteur entre autres du Polygone étoilé et de son parèdre Nedjma, qui eut une influence décisive sur moi et ma relation à l’Algérie. Au point que Féroce s’y appuie honteusement un long moment. Je viens de découvrir que ses archives sont également à l’Imec.
Pierre Maldiney
Le fonds est arrivé juste avant moi. En cherchant des choses sur la philosophie je tombe peu de temps auparavant sur ses textes ; je ne connaissais pas cet auteur.
Dionys Mascolo
Pour la figure, je ne pouvais faire l’impasse sur l’étude de son dossier.
Jean Paulhan
Pour moi le fonds le plus important de l’Imec, oui, je consulte avidement le dossier des Fleurs de Tarbes, notamment le « volume II », en espérant y découvrir, qui sait, quelque Fruit de Tarbes secret. Homme au carrefour de la littérature française du XXe siècle, Paulhan m’intéresse pour sa critique (parmi la plus étoffée, maligne et subtile que je connaisse), pour sa correspondance, et pour son travail d’éditeur notamment des revues Commerce, Mesures et les Cahiers de la Pléiade. Je le révère dans La littérature inquiète.
Pascal Pia
Par le concours d’un chercheur (M. Thierry Pons), se pencher sur ce destin véritablement étonnant.
Mona et André Pieyre de Mandiargues
Je demande l’archive critique de monsieur, je reçois le catalogue raisonné de madame, que je connaissais mal. Elle connut le monde entier. Je me réjouis, et me régale.
Cécile Reims
Estomaqué par la Gana, je m’encurieuse du fonds de son auteur (Fred Deux – Jean Douassot) — et par là même je connais mieux Cécile Reims. Mais le fonds doit être demandé aux ayants-droits. Je ne le consulterai pas ; je ne vais pas déranger pour une curiosité ; en revanche je lis Cécile Reims et m’imprègne de son burinisme.
Agnès Rosenstiehl
Croisée dans le « salon » jouxtant la salle de restaurant, devant un verre de Cherverny, je fais la connaissance d’Agnès et très vite c’est l’entente. On parle de Casto, de Kauffmann, et par hasard, d’Etiemble.
On note que certains auteurs présents, pourtant relativement demandés, n’ont suscité qu’une attention limitée.