1.
Là où le pic donne son écho, dans le pépiement des passereaux déchiré par la strie de la buse.
Les oiseaux donnent le ton et indiquent l’altitude.
Le brouillard au fond étouffe les rumeurs.
Et en haut quelque brume dissimule les sommets de Couspeau.
Une cloche alors marque le temps et l’arrête.
Le Poët-Célard n’est plus qu’un château sans fondation et sans faîte.
Je viens ici à l’aube méditer sur les époques.
Notre désir d’archive nous inquiète – inquiète les lieux qui se passent d’hommes dans leur permanence dégradée.
Le temps s’est arrêté parce quelques fous.
Renouent des rêves et légendes avec des pierres, du papier, et des cendres.
2.
Le gel de l’hiver irise le minéral.
La fontaine gelée emprisonne la remontée de bulles.
L’air – comme le temps – est figé, …fossile …saisonnier.
Il faut marquer cette pause.
Avant de re-des-cendre(s).