Ces textes, sons, mots, idées, images, qui, conservés quelques jours en mémoire pour plus tard, quand on prendra le temps de les traduire physiquement. On se réveille en pleine nuit : on vérifie, c’est bon, tout va bien, ils sont encore là.
Puis quand finalement on prend le cahier et le stylo, on ouvre tout cela, rien, plus rien, tout a disparu, on distingue à peu près leur place, et on distingue aussi leur silhouette, soit à peu près leur colume, leur espace mémoire, si j’ose dire, mais d’idée, plus rien.
On n’a plus rien que des placards vides.