Je suis nouvelle, pleine ou rousse
Chaque fois me lève
Où le vent me pousse
Autrefois les hommes savaient mon importance
Autrefois suivaient avec inquiétude les courbes de ma danse
Aujourd’hui seules les femmes me sont restées fidèles
Aujourd’hui seules les femmes
Quelques gouttes de sang
Vient souiller leurs dentelles
Ô ténébreuse
Ô gibbeuse
Ô venteuse
Quand je me lève, à des heures diverses
J’observe les hommes
Sur les autoroutes
Dans les villages et dans les villes
Ils se ressemblent tous
Je les déteste !
Seules les femmes
Regardent par la fenêtre
Balançant leur jambes
Dans les champs
Dans les velux
Je les vois pendant les évènements
Et je sais ce qu’elles me disent
« … »
Avant j’étais le centre du monde
Je dictais la msure, tout toutnait autour de moi
(Je sais ce qu’elles me disent
Je sais ce qu’elles me disent)
Quand je suis arabe,
Encore un peu sauvage, alezane
Autrefois… les hommes… savaient mon importance
Et suivaient avec inquiétude les courbes de ma danse
Aujourd’hui seules les femmes…
Aujourd’hui seules les femmes !
C’est moi, c’est moi, c’est moi
Qui dicte au conteur
Les départs (vers l’enfer)
(Les retours) de l’enfer
C’est moi c’est moi qui dicte aux marées
C’est moi c’est moi qui dicte la levée
C’est moi qui abreuve les sexes
(Qui abreuve les sexes)
Je les vois qui me regardent pendant les évènements
Je les vois qui me regardent pendant les évènements
Je les vois je les vois pendant les évè-
Je les vois je les vois pendant les évè-
Je les vois je les vois
Pendant les évènements
Unanime dans la nuit
Je suis gibbeuse et unanime
Et je vous hais !
Je suis nouvelle, pleine ou rousse
Chaque fois me lève
Où le vent me pousse