0. Titres écopés
Presse le nez pour la peine
Des billes dans le cou s’entrechoquent
Sandales de Paris
Akènes dans le lit
Freux le monde après constat
1. Novarima
Je, avec les livres, avec
les pages des livres,
je suis coupé
Des livres, je
L’une et l’autre
des mains, alors j’ai ⬩
chercher à pré
Des billes dans le cou, des étraves, des élingues grincent.
Le poids qui est devenu, enfoui dans le ventre, écorché le sternum, sous les mortes ne s’ouvrent jamais.
De parler. J’ai
Une ligne blanche.
2. Nous quittâmes la sous-préfecture. Emballé, hop, affaires fissa.
Obliques, ou moins, que je dépose un colis, j’ai
Envisagé des ruisseaux. On avait voulu des ors publiques, baste.
Je me suis plongé en portière, c’était assez désagréable.
Il faut couper court.
2bis. Une boule sur le pied
et vlan. On vieillit par habitude.
3. Dernière sommation : je viens à ton festival et je déconne n’importe qui.
N’importe qui applaudit et je deviendrai célèbre
comme une poutre.
Alors seulement, les ailes, etc.
4. J’écris ces lignes sur ta peau.
5. J’écris depuis la barre 4, et toi ? et toi ?
(Bâtiment C, escalier sept millions six
cent quatre-vingt treize mille zéro trente-cinq.
Avec ta gueule de fétuque, j’aproyve,
des deux yeux
l’inconnue qui vavance.
Je parle assez bas à tes parents. Je me prépare à migrer.
Je pars d’assez bas. Le vrai noir est toi.
Il y a comme une sphère et mettons.
Mettons que la sphère s’use
mettons que se raye le disque
Ne reste de toi rien que
l’étiquette.
Je n’ai plus rien à dire pour avancer.
Avec ta gueule de fétuque tu acquiesces.
Je balance.
Tourne le disque.
6. Je n’ai plus rien à dire pour avancer
Égorgez à qui mieux-mieux, moi j’étage.
QU’ON M’APPORTE TOUTES LES NOTES
EXÉCUTÉES
On n’est pas plus entiers qu’un livre, que diable !