Table
00 : présentation
01 : carnets 1-5 (1994-1998)
02 : carnet 6 (1999)
03 : carnets 7-9 (1998-1999)
04 : carnets 10-15 (1999-2001)
05 : carnets 16-18 (2001-2003)
06 : carnets 19-21 (2003-2006)
07 : carnets 22-24 (2006-2008)
08 : carnets 25-27 (2008-2009)
09 : carnets 28-29 (2009-2010)
10-01 : carnets 30-33 (2010-2012)
10-02 : carnets 34-36 (2012-2014)
Sommaire
Zhong shu #22 [#2287-2523, décembre 2006-juin 2007] • L’envers du chantier #1
Carnet
Carnet Clairefontaine, type VII (96 pages, 14,8 x 21 cm, couleur, nouveau motif, bleu et rouge, lignes)
Nombreuses pages vides.
Contexte
Ce carnet, celui du 2500e texte, est notable à plusieurs titres : il relate un mémorable voyage à Paris qui verra avec Jean Lebrun (à El Sur, #2300) ; l’amitié avec Parham Shahrjerdi (#2290) ; il expose un premier voyage à Gênes, et la première « nuit de Gênes », pour paraphraser Valery (celle du 11 au 12 avril 2007), et les tout premiers textes qui deviendront GEnove, plus de dix ans plus tard (#2424-2428) ; il décrit enfin la naissance de l’arborescence de la refonte totale du site en le CMS que vous “tenez entre vos mains” (#2316) (d’où le titre) ; il pose des jalons pour la recherche topologique (#2336, 2341, 2352)…
Paradoxalement, il est plutôt fin, car beaucoup de titres de l’index sont en réalité saisis directement sur l’écran dans la période couverte par le carnet (ce sera alors pratique récurrente) ; de fait beaucoup de ces textes sont déjà en ligne ici. (Comme ce sont des lignes aussi, l’écriture est grosse et un peu trop à son aise…)
Je note l’arrivée de la chanson Thomas, et Kafkaland, parmi d’autres sans relief ; et ce seront les seuls liens que je ferai .
Extraits
Zhong shu #23 [#2524-2763, juin 2007-janvier 2008] • L’envers du chantier #2
Carnet
Carnet Clairefontaine, type VII (96 pages, 14,8 x 21 cm, couleur, motif bleu et rouge, lignes)
Contexte
Dans le même esprit que le précédent, avec un nouveau voyage en Ligurie, jusqu’aux Cinque Terre, et même Pise, avec A. et S. et A. — voyage durant lequel je manque de me noyer à Lerici (comme Shelley !) ; beaucoup de textes mis en ligne — en 2007, j’ai décidé d’écrire un texte par jour sur le site, ce qui a véritablement lancé la machine d’écriture à défaut de dégoter des formes numériques originales — et sans être forcément original, recourir à de nombreux trucs comme les listes.
En #2616, dois-je le révéler, attention spoiler, j’exhume un vieil aphorisme « Toutes les couleurs sont dans le ciel » et décide de le placer dans chacun de mes textes publiés.
Dans le même temps je me lance dans les éditeurs : j’envoie L’abandon à quelques-uns choisis avec soin.
Toujours des voyages à Paris ; en novembre 2007 je rencontre Martin Rueff (qui me parle d’Elisa Bricco, dont j’avais découvert peu avant le site de l’Argec), puis Philippe Vasset. Commence à naître l’idée de Hors-Sol, j’en parle à tout le monde, mais le projet est un peu flou. Par ailleurs, je fais la connaissance, aux rencontres Blanchot, de Daniel Dobbels, un être délicat et fort.
Plus tard je rencontre également Gonzague de Montmagner, puis Frédéric Mora.
Je vois que je lis Anastylose (entendu à la radio je crois). (Je veux dire que je commence à m’intéresser à la littérature contemporaine, sans doute via François Bon et son site, ce n’est pas rien.)
Je retourne à El Sur et je discute longuement avec Jean Lebrun jusqu’à Odéon.
Cela nous vaudra, à A. et moi, d’accueillir Travaux Publics à Dieulefit pour une émission spéciale d’entre-les-deux-tours (de la présidentielle), chez A., où viendront parler l’ancien maire de Dieulefit et des habitants facétieux et décidés, comme Marie-Thérèse et Inès. Nous en profitons pour chanter La rivière en direct, une de nos meilleures prestations et sans doute l’un des meilleurs sons que j’ai jamais eus.
Le 12 décembre 2007 disparaît mon père que j’ai accompagné dans sa dernière nuit : Trame (#2758), que j’écris sur des feuilles de gaze que je trouve dans la chambre, des papiers de soie que je retrouve collés dans le carnet. J’y retrouve aussi le texte que j’ai lu à Chomérac pour son enterrement.
Je termine avec les habituels fondements philosophiques, la nécessité d’une épistémologie, et une candidature (la première échouée) à la villa Médicis.
Extraits
• Marianne ;
• le texte Texte (#2623) ;
• Trame.
Zhong shu #24 [#2764-2955, 2008] • sans titre
Carnet
Carnet Clairefontaine, type VIII (96 pages, 14,8 x 21 cm, couleur, motif bleu et rouge, petits carreaux)
Nombreuses pages vides.
Contexte
Après une chanson et un poème très médiocres, encore un plan pour une épistémologie générale, très légère elle aussi. S’ensuivent une lettre d’Edgar Morin, l’avis négatif de la villa Médicis et la réponse négative de Verticales pour L’abandon !
Je fais une conférence sur “écologie et pensée” (c’était à Die je crois) et je commence à sélectionner des photos…
Le 24 mai je rencontre Patrick Chatelier et je tombe ainsi dans l’Instin.
En juillet, passant par Avignon, je participe de nouveau à Travaux publics, pour chanter à nouveau une chanson, dont il me donne la partition pour le lendemain, à l’occasion d’une émission sur satyre des hommes politiques durant la IIIe République ; m’accompagne Benoît Urbain qui a joué sur L’imprudence, chef d’œuvre de Bashung.
Mais ceci se produit peu avant un autre évènement de taille, un voyage jusqu’en Grèce, en train, avec A., en passant par Marseille, Gênes, Bologne, Venise, Trieste, Ljubljana, Zagreb, Belgrade, Sofia, Thessalonique, Athènes, Patras, Ancône, Ravenne et retour. Ceci bien sûr donne lieu à un grand nombre de textes (#2788-2851) et, lis-je maintenant, « 5800km, 97h de voyage sur 23 trains, 3 bateau et 2 bus ».
Hors-Sol naît.
A Paris, je revois Patrick, qui me charge d’une mission instinienne, et je rencontre Bastien Gallet.
Un concert des chansons (#2911), une lecture de texte (liste #2924) et le début des ateliers d’écriture à la bouquinerie Les Fleurs Bleues.
Je lis, en Italie, le Codice siciliano de D’Arrigo ; j’écris, à l’auberge de jeunesse de Gênes, ce qui deviendra Végétal Instin (#2928, 2935, 2939). J’y rencontre Giuseppe Provenzano au théâtre Modena pour son spectacle sur le G8, GiOtto, et quant à moi je fomente sérieusement GE9. Je joue chez Mattia, rencontré à cette occasion, à Sampierdarena, devant une section locale de Rifondazione Comunista et la mère de Carlo Giuliani, députée européenne.
Je rencontre aussi Elisa Bricco, dont je tire un dithyrambique portrait (à juste titre, #2945), une amitié essentielle.
Assez inexplicablement, il y a une coupure de journal en dernière page avec une petite interview (au cœur d’un dossier sur l’immigration) d’Emmanuel Todd.
Un carnet avec peu d’écriture, beaucoup de plans, de projets, d’ébauches. Beaucoup de rencontres, de mouvements, et de déplacements donc, et paradoxalement peu de textes et, à part des allusions à un petit recueil intitulé Orpins (que je ne trouve pas), je ne sauve qu’un drôle de poème, Calque, écrit sur papier… calque.
Extraits
• Calque ;
• Végétal Instin.
Table
00 : présentation
01 : carnets 1-5 (1994-1998)
02 : carnet 6 (1999)
03 : carnets 7-9 (1998-1999)
04 : carnets 10-15 (1999-2001)
05 : carnets 16-18 (2001-2003)
06 : carnets 19-21 (2003-2006)
07 : carnets 22-24 (2006-2008)
08 : carnets 25-27 (2008-2009)
09 : carnets 28-29 (2009-2010)
10-01 : carnets 30-33 (2010-2012)
10-02 : carnets 34-36 (2012-2014)