Peau de truite peau de sandre tu m’échappes encor
Dans le suif et dans les cendres des plis de ton corps
Ma sœur ma rivière
C’est dans les mousses de ta souche
Dans le courant de ta bouche
Que je m’éloigne
Ma sœur ma rivière
Dans les méandres de tes hanches
Dans les branches et dans l’écume blanche
Ma sœur ma rivière
Que je flanche
Pardonne-moi ma douceur si jhe ne parviens pas
A être aussi sale que ton corps et si je ne viens pas
Ma sœur ma rivière
C’est dans les mousses de ta souche
Dans le courant de ta bouche
Que je m’éloigne
Ma sœur ma rivière
Dans les méandres de tes hanches
Dans les branches et dans l’écume blanche
Ma sœur ma rivière
Que je flanche
Dans le silence de l’étiage tu m’apparais nue
J’aurais pu croire à l’orage mais je n’y crois plus
Ma sœur ma rivière
C’est dans les mousses de ta souche
Dans le courant de ta bouche
Que je m’éloigne
Ma sœur ma rivière
Dans les méandres de tes hanches
Dans les branches et dans l’écume blanche
Ma sœur ma rivière
Que je flanche