Texte ancien, en cinq morceaux (dont un fait défaut) : 1 • 2 • 3 • 4 • 5
Le matin te récupère, froid et lustré par le froid. Et sec comme une branche morte.
Le ruisseau des oiseaux t’a pourtant donné un environnement. Il a ouvert la porte.
Mais tu t’impatientes et, si tu sors, ce sont tous les rêves qui te reprennent.
Car il est indéniable que quelque chose te fait défaut et ce quelque chose est comme la pause que prend ton corps, cette formule.
La possession évanouie (un vêtement arraché), reste encore le légitime combat : apprivoiser puis dresser tous les gestes.
L’esprit redevient chair : chaque pas une blessure ouverte, rouverte ou tu dois t’engouffrer de nouveau.
Chaque matin le ciel encore est ton miroir.