♨ écriture en cours, depuis 2012
Le texte
Adolescent, j’avais une fascination pour Horcynus Orca de Stefano d’Arrigo.
Celle-ci serait restée inerte sans Benoît Virot qui m’annonça presque dès notre première rencontre qu’il envisageait de traduire le chef d’œuvre.
La rencontre avec Marco Trainito, fin connaisseur du texte, de sa langue et de ses lieux, autour d’un plat de cicirelle (naissain d’anguilles) sur le détroit de Messine, a également joué.
L’idée : une fiction autour de l’aventure éditoriale de ce livre (quinze ans de corrections des épreuves, au grand dam de l’éditeur Mondadori), sans forcément le désigner frontalement ; mais la mer, la mort, le sud…
Deux tâches parallèles sont en cours (comme deux versants d’un même projet, ou les deux rives du détroit) : l’accompagnement de l’édition de la traduction du roman [c’est la page où vous êtes}, passant notamment par la mise en place d’un site dédié (en cours), la traduction de certains passages du livre (2013-2016) ; et l’écriture d’une fiction autour du roman, nourrie d’une randonnée entre Tropea et Messina : c’est Féroce.
La traduction de passages-balises
J’ai entrepris cette tâche folle de traduire des morceaux choisis de cette œuvre immense — immense à plus d’un titre. Une vingtaine de textes de deux à quatre pages au moins.
A ce jour j’en ai fait une dizaine, les textes choisis sont :
• Incipit
• Le trouble (ou tribolo) des femmes
• Le pêcheur à cheval
• Baffetuzzi
• Le dédommagement de Ciccinella
• Le caprice des fères
• Granvizir
• Père et fils
• Le catalogue des fères
• Mimì Nastasi et les sirènes
• Le dépucelage de ‘Ndrja
• L’Orque
• Le massacre du pécheur et son fils
• Le don des cicirelle
• La passion de l’orque
• Tractations relatives à l’Orcagna, ou charogne, orcarogne, de l’orque.
• Le Maltais et l’homme de main
• La mer, fidèle et infidèle
• La mort de ‘Ndrja Cambria