Table
00 : présentation
01 : carnets 1-5 (1994-1998)
02 : carnet 6 (1999)
03 : carnets 7-9 (1998-1999)
04 : carnets 10-15 (1999-2001)
05 : carnets 16-18 (2001-2003)
06 : carnets 19-21 (2003-2006)
07 : carnets 22-24 (2006-2008)
08 : carnets 25-27 (2008-2009)
09 : carnets 28-29 (2009-2010)
10-01 : carnets 30-33 (2010-2012)
10-02 : carnets 34-36 (2012-2014)
Sommaire
Zhong shu #07 [#710-815, avril-mai 1999 • « The seventh hour of the seventh day / The seventh doctor said »]
Carnet
Carnet Pigna, type IV (80 pages, 14,8 x 20,2 cm couleur, motif bariolé, 80g, petits carreaux et marges)
Contexte
On arrive à une série de quatre cahiers achetés en Italie, de marque Pigna, au format très pratique et aux couvertures horribles. Les trois premiers, datant tous les trois de 1999, sont ici regroupés.
Encore que je pourrais tout à fait envisager que toute la période, qui s’étend du retour de Rome au retour en Drôme (donc 1999, tout 2000 et début 2001) forme une seule et même période de grande inquiétude, de nomadisme ou d’indigence extrêmes. Peut-être aussi la période durant laquelle j’ai le plus écrit.
Toujours à Spinaceto (RM), on prépare un départ. La période est dure. Travail inefficace, ennui, manque, mais aussi tensions continuelles avec les employeurs, jusqu’à la grève, déclarée un jour, qui provoqua la colère et le départ.
Au milieu de nombreux aphorismes et fragments plus ou moins obscurs (cf. ci-dessous), une longue réflexion sur le temps du voyage (#720 et 723, cf. 770), qui semble se concrétiser peu après : évocation de Rieti dans le #725, où je retrouvais Tullio, un ami de mon frère, qui n’était plus chez lui, afin de poser les affaires et revenir à Rome pour prendre le train au hasard. Le hasard fut Naples, puis de Naples, Maratea (PZ) (#727 et le 18 avril).
S’ensuit l’énumération des paysages et des villes dont on peut retracer le parcours. :
• Maratea (PZ)
• Reggio Calabria (RC)
• Messina
• Milazzo (ME)
• Vulcano (ME)
• Lipari (ME)
• Salina (ME)
• Palermo
• Isola delle Femmine (PA)
• Cefalu (PA)
• Lecce
• Otranto (LE)
• Bari
• Pescara
• San Benedetto del Tronto (AP)
• Rieti
Le voyage se termine à Termini, dans le #772. Un petit saut par Bologne, avec une grande déception après tout ces suds (« lassitude du paradis », #773).
Extraits
• La mer (L’amer 2) (#806)
• Les fragments #721, 722, 752, 779, 780, 789, 790, 801, 802, 805, 813, 814, 815.
Zhong shu #08 [#816-971, mai-septembre 1999 • Ils doivent du plus leur]
Carnet
Carnet Pigna, type IV (80 pages, 14,8 x 20,2 cm couleur, motif bariolé, 80g, petits carreaux et marges)
Contexte
Période intense d’écriture, toujours, et retour à la musique (de ce geste lancé naîtrons La rivière, après Amor roma). On lit et écrit, on oscille encore pas mal vers un romantisme, mais cette fois un peu moins éthéré, avec un final étonnant sur une note de Derrida et Limited INC.
Période également d’un recollement impossible. Déchirure, lente et patiente.
Extraits :
• Les fragments #816, 834, 835, 873, 885, 886, 934, 935, 938 ;
• Quelques énigmatiques textes poétiques : Les mains d’euphorbes (#914), Lumières de Salasso, Des cils qui s’élident (#925) ;
• Les fragments #938-947 : sur le lire et l’écrire.
Zhong shu #09 [#972-1072, septembre-décembre 1999 • N’être pas essentiellement lisible]
Carnet
Carnet Quaxima, type IV (80 pages, 14,8 x 20,2 cm couleur, motif bariolé, 80g, petits carreaux et marges)
Contexte
On a commencé à rencontrer des auteurs, Amélie Nothomb (si), et écrit à diverses revues, dont la Nrf, et l’alors Michel Braudeau, qui répond, fâché. On rassemble des textes, on produit des recueils en piochant les textes écrits depuis 1994. On travaille sur Le livre noir (#993, suite logique de Maison maudite !, le #576), sur des auteurs dits transgressifs, et c’est intense Blanchot, Quignard (le crible), puis Mandiargues, Bataille, Calaferte, Michaux, Perros, des Forêts qui servent de trace… et toujours Derrida. On lit Sei Shonagon.
Dans les précédents cahiers, il a été question de dystopies très michaldiennes, que je n’ai pas voulu reprendre ici. Dans celui-ci naît L’Erohée, à la fois un lieu imaginaire, un site, un texte, un animal et une personne, et un paysage, et une impression. Ce mot restera longtemps, sera le nom du tout premier site, puis sera plus ou moins repris pendant une dizaine d’années. L’accompagne également toute une série de textes plus ancrés dans la philosophie, bêtement intitulée Sophie (#1012-1015, 1020, 1023-1024, 1040-1043)
Je vis alors à Condillac, dans une petite pièce de 9m2. Mes voisins et amis s’appellent Euloge, Abdelghani, Claude… Je travaille au Centre de Recherches sur l’Imaginaire, à la relecture de la revue Iris. On franchit la barre des 1000 textes, et le millième est symboliquement la liste de tous les textes.
Extraits :
• Une nouvelle Le grand bazar (#1028) ;
• Le fragment Le loin (#1029) ;
• Le fragment #1034.
Table
00 : présentation
01 : carnets 1-5 (1994-1998)
02 : carnet 6 (1999)
03 : carnets 7-9 (1998-1999)
04 : carnets 10-15 (1999-2001)
05 : carnets 16-18 (2001-2003)
06 : carnets 19-21 (2003-2006)
07 : carnets 22-24 (2006-2008)
08 : carnets 25-27 (2008-2009)
09 : carnets 28-29 (2009-2010)
10-01 : carnets 30-33 (2010-2012)
10-02 : carnets 34-36 (2012-2014)