Début 2019, on m’a demandé une présentation de mon travail ; j’ai extrait ceci de Au bord du monde, un travail non publié lié à une résidence (dans le Haut-Jura) : « Le monde est une fiction et chacun se la raconte ; les miennes cherchent à rendre compte, dans leur subjectivité assumée, des lambeaux de territoires qui, ensemble, pourraient former communauté. » En somme je chante le vernaculaire.
Vernaculaire, de verna, « esclave qui habite la maison ». Il n’est pas besoin de plus d’explication sinon qu’ « ambo i lati » est une expression italienne qui signifie « de chaque côté », « de part et d’autre ». Il est question aussi bien de frontières comme de traversées.
Et il est question de la littérature, qui appartient au monde, en tient le registre inquiet : ce registre est ce chantier.
Ce site existe depuis 1999 et reprend une partie des travaux initiés un beau jour de 1994 lorsque j’ai ouvert mon premier carnet d’écriture. Forme mouvante, naissante, informe, il y a par conséquent beaucoup d’inabouti, d’impasses, d’erreurs et autres. Peu à peu j’intègre des textes anciens tirés des cahiers, mais c’est un travail fastidieux, souvent laissé de côté. En 2023, on compte plus de 6000 textes, de toutes formes, tailles et propos que ce soit.
Un index, un nuage de mots-clefs, une thèque et des liens sont disponibles dans le menu La maison, ainsi qu’une biobiblio.
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