Lac
Arturus, soldat romain,
Pour l’instant tu ne sais rien de moi, pour l’instant tu ne sais d’ailleurs rien de toi-même.
Tiens-toi prêt. Le moment venu, plusieurs émissaires troubles viendront te donner des informations du pays qui t’attend.
Prépare-toi, aiguise tes sens comme fourbis tes armes.
Un long voyage s’ouvre à toi. Tu laisseras sans regret les marbres pour le granit, les oranges pour les pommes. L’air sec des rochers pour l’humidité de nos forêts, la péninsule pour le pont, et la mer plate et fermée pour les vertiges infinis de l’océan.
Tiens-toi prêt mon roi pour abandonner le tien, et servir les signes et les pierres des tiens au détriment de ton Mars dénué de pitié… [le fin de la lettre est perdue dans les deux versions]